Passer au contenu principal

Luc Leblanc, Ambassadeur ÉTS Entrepreneur 2022

Les défis : un excellent carburant pour la motivation à l'innovation

13 octobre 2022
L'entrepreneur Luc Leblanc
Luc Leblanc

Luc Leblanc est honoré de sa nomination à titre d’Ambassadeur ÉTS Entrepreneur. Pour lui, il s’agit non seulement d’un beau geste de la direction de l’école d’ingénierie, mais aussi d’une profonde reconnaissance de l’industrie des technologies.

Luc Leblanc est le cofondateur et le président d’Orthogone Technologies. Créée en 2007, cette entreprise en pleine croissance est spécialisée en développement de logiciels et en conception de produits électroniques innovants. L’entrepreneur, qui a décroché son baccalauréat en génie électrique en décembre 1989, est à la tête d’une équipe de près de quatre-vingt ingénieurs qui « carburent aux défis » et compte de nombreux stagiaires et diplômées et diplômés de l’ÉTS qu’il accueille, année après année, au sein de son entreprise.

En quelques mots, l’entrepreneur définit Orthogone Technologies comme une firme de génie en développement de solutions complexes à haute valeur ajoutée en innovation technologique. « Je suis fier qu’Orthogone participe activement à la croissance économique de plusieurs entreprises technologiques, tant au Québec qu’à l'international, en valorisant des technologies de haut niveau et en développant des produits innovants », affirme l’homme d’affaires, qui s’entoure de personnes comme lui, passionnées et audacieuses.

Selon Luc Leblanc, le rayonnement de son entreprise dans l’écosystème d’ingénierie et de développement de produits à Montréal est un aspect qui séduit les candidats au moment de l’embauche. Même en pleine pénurie de main-d’œuvre, « on s’en tire relativement bien. Les gens sont attirés par les défis que nous proposons », dit-il.

En fonction des attentes de l’entreprise cliente, l’équipe conçoit de multiples produits, notamment pour l’industrie de l’automobile, des télécommunications, des soins de santé et de l’aérospatiale.

« Nous pouvons non seulement concevoir et développer des produits électroniques complexes tels qu’un capteur à rayons X ultra haute résolution ou une borne de recharge pour véhicule électrique, mais on peut également connecter ces produits au nuage informatique, explique Luc Leblanc. L’objectif principal de l’entreprise, ajoute-t-il, est de bien analyser les besoins du client afin de pousser la technologie, peu importe le domaine. »

« Aujourd’hui, environ 30 % de notre chiffre d’affaires provient des ventes à des clients américains, sans que nous ayons la moindre présence physique aux États-Unis. Le bouche à oreille sur la qualité de notre expertise va au-delà de nos frontières. » Luc Leblanc a l’intention non seulement de propulser son entreprise toujours plus loin et de proposer à ses clients le meilleur en innovation technologique, mais également de concevoir ses propres produits. À ce titre, Orthogone offre également une gamme de solutions propriétaires à latence ultra faible qui accélèrent le traitement des données pour des marchés tels que les télécommunications, la finance ou les centres de données.

L’ÉTS : un tremplin vers une carrière alliant défis et passion pour l’innovation

Chez Luc Leblanc, la flamme de l’ingénierie s’est allumée dès l’enfance. C’est en jouant avec un jeu d’expériences électroniques reçu à Noël qu’il s’est d’abord passionné pour le domaine. Plus tard, au clavier de son propre ordinateur, il s’est lancé en programmation.

Le jeune homme a vite compris qu’il devait plonger dans des études supérieures pour réaliser ses rêves. « Écrire un programme logiciel, qui donne vie à quelque chose, ou concevoir un nouveau produit, cela m’anime depuis toujours. C’est pourquoi j’ai choisi l’ÉTS et son programme appliqué, qui correspondait parfaitement à mon profil et à mes aspirations à l’époque, car je voulais aller plus loin », dit-il.

Luc Leblanc fait partie de la première cohorte de l’ÉTS qui a été admissible à l’Ordre des ingénieurs du Québec. Il se rappelle que les employeurs prenaient grand soin des stagiaires de l’ÉTS. « Nous étions reconnus comme des candidats hautement compétents. C’était gratifiant. On avait encore plus envie de repousser nos limites. » Il se souvient de la remise de son diplôme à l’ÉTS : « J’avais une vraie confiance en moi. Je savais que j’étais capable d’accomplir de grandes choses. »

Les défis le passionnent toujours autant aujourd’hui. Il aime particulièrement rencontrer des clients, écouter attentivement leurs demandes, comprendre leurs besoins et trouver des solutions pour mener leurs produits à un niveau supérieur. « C’est très stimulant comme travail. Nous avons la chance de faire énormément de développement. On est en mode veille technologique en permanence. »

L'homme d'affaires croit en la force de l'ÉTS, qui est de mettre le monde de la recherche appliquée en contact avec le monde industriel afin de trouver ensemble des solutions concrètes à des problèmes réels. « Si nous voulons créer de la richesse au Québec, il faut s’assurer d’être les meilleurs », conclut-il.

Toutes les nouvelles