Plan sur Nellie Brière.
En arrière-plan, on voit le professeur Rachid Aissaoui qui prend les escaliers mécaniques.
Nellie Brière: La majorité des gens qui marchent ne se posent pas de questions avant de se déplacer... Mais pour une personne en fauteuil roulant manuel, un geste aussi simple comme d'aller près de la fenêtre c'est compliqué!
Le professeur entre dans un ascenseur.
Texte à l'écran: Rachid Aissaoui
Professeur au Département de génie des systèmes
de l'ÉTS, et chercheur au CRHUM.
Nellie Brière: Mais grâce à des chercheurs comme Rachid Aissaoui et ses étudiants, Juliette et Haymen, les gens en fauteuil roulant manuel pourront apprendre à mieux se déplacer et s'entraîner à le faire.
Plan sur Nellie Brière.
En arrière-plan, on voit une femme en fauteuil roulant.
*musique*
Le titre "Oups de génie" s'affiche petit à petit à l'écran sur un fond noir.
La lettre C vient s'ajouter devant ce titre pour former "Coups de génie".
En bas, le texte "Une initiative de l'école de technologie supérieure".
En dessous de ceci se trouve le logo d'ÉTS.
Une image de casque de réalité virtuelle s'affiche ensuite.
*musique*
Le titre de la vidéo "La simulation au service de la réadaptation" apparaît.
Rachid Aissaoui: Suivez-moi, je vais vous montrer maintenant notre simulateur haptique de propulsion manuelle.
Un bref plan sur Juliette et Haymen devant un ordinateur.
Plan sur le fauteuil roulant sur le simulateur haptique.
Démonstration du mouvement des roues sur le simulateur.
Rachid Aissaoui: Alors, ici, on voit le dispositif du simulateur haptique qui nous permet de simuler la propulsion manuelle en fauteuil roulant. Contrairement à la vraie propulsion où la personne se déplace dans la vraie vie avec son fauteuil roulant, ici, la personne est statique sur ce dispositif.
Plan sur Juliette démontrant les mouvements d'une personne sur fauteuil roulant.
Rachid Aissaoui: Donc, on a créé un simulateur de propulsion comme on a des simulateurs de vol.
Pause sur le plan où on voit le professeur Aissaoui expliquer.
*Son d'un disque qui coince*
Nellie Brière apparaît sur le côté droit de l'écran.
En arrière-plan, on voit la roue du fauteuil roulant en mouvement sur place.
Nellie Brière: OK. mais si le fauteuil roulant qu'on pose sur le simulateur est fixe, est-ce que cela veut dire que les patients qui se pratiquent à se déplacer le font, mais juste en ligne droite?
Plan sur le professeur Aissaoui.
Rachid Aissaoui: Pour le rendre un peu plus réaliste, on va créer ce qu'on appelle l'immersion.
Haymen donne un casque de réalité virtuelle à Juliette, assise sur le fauteuil, pour expérimenter l'immersion.
Rachid Aissaoui: On va mettre la personne dans une scène virtuelle, et cette scène peut être un couloir, peut être une forêt, peut être un parc...
Image virtuelle diffusée sur un écran : déplacement du fauteuil roulant dans un couloir.
Plan sur le professeur Aissaoui.
Rachid Aissaoui: Et la personne sentirait qu'elle est en train de se déplacer dans la vraie vie.
Juliette, avec casque de réalité virtuelle, dirige ses roues.
Plan sur le professeur Aissaoui regardant l'écran.
Plan sur Juliette, ensuite l'écran où on voit son déplacement virtuel.
Rachid Aissaoui: Donc, ici, on voit sur notre écran, Juliette maintenant se déplacer dans un couloir. Et c'est elle qui va diriger son fauteuil roulant dans le couloir. L'immersion haptique ajoute ce sentiment de réalité.
Plan sur le professeur Aissaoui et Juliette en arrière-plan.
Rachid Aissaoui: On va voir ses capacités de propulsion
*Son d'une apparition Virtuelle*
Nellie Brière réapparait à l'écran.
On voit des hologrammes de cercles en fond.
Nellie Brière: On pense souvent que la réalité virtuelle est une nouvelle technologie, alors que ça fait au moins 30 ans que ça existe.
Des images de jeux vidés apparaissent en fond.
*Son de jeu vidéo*
Nellie Brière: Ça, c'est comme les jeux vidéo : on pense encore que c'est nouveau, mais moi, ça fait 35 ans que je game.
Plan sur le professeur Aissaoui.
Rachid Aissaoui: La grande difficulté dans la réalité virtuelle, dans ce genre de montage, c'est que la personne ne bouge pas.
Plan sur Juliette et Haymen qui font la simulation.
Rachid Aissaoui: Donc sa vision bouge, mais son système vestibulaire qui mesure ce mouvement-là, dans son oreille interne, ne bouge pas.
Gros plan sur Juliette avec casque de réalité virtuelle.
Rachid Aissaoui: Cette contradiction crée le cybermalaise.
Retour de plan sur Nellie Brière.
En fond: à gauche, une femme sur fauteuil expérimentant la réalité virtuelle. À droite, on voit l'image qu'elle voit, se déplaçant dans la forêt.
Nellie Brière: Ok, c'est ça le cybermalaise! Dans le fond, c'est un peu comme le mal des transports. Alors que la tête a l'impression de bouger, le corps, lui, est fixe.
L'image d'un cerveau avec des pieds et des mains qui bougent en signe de malaise apparait au milieu de ces deux images précédentes.
Le cerveau a un malaise et tombe.
Nellie Brière: C'est d'ailleurs un des éléments de la réalité virtuelle qui intéresse particulièrement Juliette, une étudiante du bac, qui souhaiterait que le simulateur haptique soit encore plus près de la réalité concrète.
Plan sur Juliette Seminaro.
Texte à l'écran:
Juliette Seminaro
Étudiante au baccalauréat en génie mécanique
Juliette Seminaro: L'utilisateur quand il a la propulsion, il va ressentir l'accélération au niveau de la tête. Par contre, sur le simulateur, vu qu'on est en état plutôt statique, il manque cette accélération-là.
Juliette Seminaro et Haymen devant un écran d'ordinateur.
Images du fauteuil sur le simulateur.
Juliette Seminaro: Donc, le projet de fin d'études, ça va être d'ajouter un mécanisme d'accélération sous le simulateur qui va permettre de reproduire ces accélérations-là même si on est statique.
Plan sur le professeur Aissaoui et Juliette Seminaro sur fauteuil roulant.
Rachid Aissaoui: Ce sont des projets qui intéressent beaucoup les jeunes étudiants. Donc, ce ne sont pas des projets théoriques, ce sont des projets vraiment pratiques. Et le cybermalaise est une problématique importante. Et elle l'est encore plus dans la propulsion, dans ce dispositif.
Plan sur Nellie Brière. En fond, image d'une femme sur fauteuil roulant qui déplace ses roues.
Nellie Brière: Les gens en fauteuil roulant manuel, c'est un peu comme des travailleurs d'usine. À force de toujours faire les mêmes mouvements répétitifs,ils ont tendance à développer davantage de pathologies dans le haut du corps.
Le bras de la femme sur le fauteuil roulant devient rouge de douleur.
Gros plan sur Nellie Brière.
Nellie Brière: Et c'est exactement le type d'enjeu qui intéresse Rachid et ses étudiants. Comme quoi, la recherche en génie, ça peut avoir une incidence sur la vie des gens.
*Musique de générique*
Texte à l'écran: Pour en savoir plus sur nos programmes et nos projets de recherche en génie: www.estmtl.ca
Une initiative de ÉTS
Conseillère en communication: Chantal Crevier
Professeur: Rachid Aissaoui
Étudiante: Juliette Seminaro
Nous remercions le CRCHUM de nous avoir accueillis pour ce tournage
Avec Nellie Brière
Conceptrice / Rédactrice - Marie-Pier Beaulieu
Directeur de la photographie - Louis-Philippe Besner
Monteur / Animateur - Sébastien Panneton
Illustrations - Amandine Languinier
Mix sonore - Francis Renauld-Legault
Coordonatrice de production - Valérie Lefebvre
Producteur / Réalisateur - Stéphane Olivier
Logo de Buck Créatif
Buck
© Les productions Buck Créatifs 2021
Nellie Brière danse devant un fond vert.
Nellie Brière: Je pourrais me faire un TikTok avec ça.