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Événements à venir
22 nov. 2025 à 09:30

Guide de rédaction

Pour les rapports, mémoires et thèses

Clarification des attentes

Les attentes varient selon le type de document rédigé : rapport (3 ou 6 crédits), projet (9 ou 15 crédits), mémoire ou thèse.

Quel que soit le type de document, il est important de communiquer le plus tôt possible avec votre directrice ou directeur afin de valider la bonne compréhension des attentes.

Afin de favoriser la clarification et la mise en place d’une bonne communication, le Décanat des études met à la disposition de la communauté étudiante et enseignante des outils, notamment des modèles d’échéancier, de fiche de suivi, etc. Ces documents peuvent être utilisés dans le cadre du plan de réussite. Pour plus d’information, consultez la page Plan de réussite.

Concernant la forme, les critères sont communs à tous les types de documents (projets, mémoires et thèses) :

  • Clarté du texte et qualité de rédaction;
  • Français écrit selon le respect des règles de grammaire et d'orthographe;
  • Conformité de la bibliographie, des références et des renvois selon les règles et les exigences du domaine d'études concerné;
  • Respect des normes, des abréviations et cohérence du système d'unités de mesure utilisé, etc.
  • Présentation générale (visuelle) du document (clarté du texte, tableaux, photographies, dessins, etc.).

Aux critères concernant la forme viennent s’ajouter des critères plus spécifiques selon le type de document rédigé :

Rapport de 3 ou 6 crédits :

  • Qualité de l’analyse critique;
  • Présentation de la problématique et de son contexte;
  • Formulation claire des objectifs;
  • Adéquation de la méthodologie et des techniques utilisées
  • Maîtrise de certaines techniques et méthodes de pointe reliées au projet;
  • Qualité et validité des résultats obtenus;
  • Conclusions appropriées par rapport aux résultats;
  • Structure et cohérence générale du rapport technique.

Projet de 9 ou 15 crédits :

  • Qualité de l’analyse critique;
  • Contribution significative aux connaissances du domaine, du point de vue scientifique ou de la pratique professionnelle;
  • Présentation de la problématique, du contexte et des enjeux;
  • Formulation claire des objectifs et des hypothèses en lien avec les travaux dominants ou avec les connaissances pertinentes dans le domaine;
  • Valeur et justification de la méthodologie et des techniques utilisées;
  • Maîtrise de techniques et méthodes de pointe reliées au projet;
  • Qualité et validité des résultats et de leur interprétation, validation et vérification des conclusions;
  • Qualité et pertinence de la discussion et de la synthèse;
  • Structure et cohérence générale du rapport de projet.

Mémoires et thèses :

  • Originalité du travail (innovation : sujet, approche, méthodologie);
  • Complexité et ampleur du travail de recherche;
  • Une certaine contribution à l'avancement des connaissances ou à la mise au point de nouvelles applications;
  • Degré de compréhension de la littérature et des travaux dans le domaine d’études concerné;
  • Présentation de la problématique;
  • Formulation claire des objectifs ou des hypothèses et en lien avec les travaux dominants dans le domaine;
  • Valeur et justification de la méthodologie et des techniques utilisées;
  • Capacité de synthèse, d’analyse critique et rigueur de l’argumentation;
  • Rigueur dans l’analyse des résultats;
  • Qualité des résultats obtenus (validité des conclusions du travail de recherche);
  • Démonstration d’un niveau d’autonomie intellectuelle approprié au 2e ou au 3e cycle.

Il existe des spécificités selon le type de document rédigé mais le processus d'évaluation reste le même :

  1. Chaque membre du jury remplit individuellement une grille d’évaluation en attribuant une mention (« Excellent », « Très bien », « Bien », « Passable » ou « Échec ») à chacun des critères de la grille. Suite à l'évaluation de chacun de ces critères, il octroie une mention globale.
  2. En fonction des mentions globales attribuées par chacun des membres du jury, le jury se concerte et s’entend sur un résultat final qui sera également exprimé sous forme de mention (« Excellent », « Très bien », « Bien », « Passable » ou « Échec »). Cette mention finale est acceptée à l'unanimité par tous les membres du jury et apparaitra sur le relevé de notes.

Conseils pour la rédaction

Il est bon de se rappeler que, contrairement à la langue parlée qui s’adresse à une personne en présence, la langue écrite s’adresse à une lectrice ou un lecteur situé en dehors de la présence de l’autrice ou de l'auteur. Il est donc essentiel de fournir toute l’information et toutes les explications nécessaires pour permettre à la personne qui lit le document d'en comprendre le contenu et de répondre à ses questions.

  • Donner toute l’information nécessaire pour faciliter la compréhension de la lectrice ou du lecteur;
  • Utiliser, tout au long du document, la forme active (ex. : on constate) plutôt que passive (ex. : il a été constaté que);
  • Éviter les expressions négatives (ex. : nul besoin de mentionner que);
  • Utiliser un ton objectif tout au long du document. Ne pas utiliser le pronom « je » ni le « on »;
  • Se limiter préférablement à l’usage du présent et du passé composé;
  • Utiliser des titres et des sous-titres pour guider le lecteur et faciliter la compréhension de la structure;
  • Éviter la surabondance d’information. Les informations longues et détaillées doivent être présentées en annexe ou en appendice;
  • Créer des transitions (liaisons) entre les idées pour faciliter la compréhension et le cheminement de la pensée;
  • Construire des phrases courtes et simples;
  • Ne présenter qu’une seule idée par phrase;
  • Utiliser un vocabulaire clair et précis pour éviter les fausses interprétations;
  • Placer le mot important au début ou à la fin de la phrase, mais jamais au milieu;
  • Mettre en italique les mots en anglais ou exprimés dans une autre langue pour les différencier du reste du texte;
  • Utiliser une ponctuation adéquate pour permettre de différencier l’essentiel de l’accessoire;
  • Relire plusieurs fois son texte et le corriger au besoin.

Vous devez vous assurer que votre rapport, mémoire ou thèse est écrit dans un français de qualité et qu’il respecte les exigences de rédaction et de mise en page présentées sur cette page.

Il est important de souligner que la qualité de la langue utilisée dans le document est sous l’entière responsabilité de l’étudiante ou de l'étudiant.

La préparation d’un rapport de projet, d’un mémoire ou d’une thèse exige la consultation et l’étude de documents présentés souvent sur différents supports : livres, périodiques, documents électroniques, etc. Lors de l’étape de rédaction, il est essentiel de présenter la source de chacun des ouvrages utilisés afin de situer le projet ou la recherche par rapport aux autres travaux effectués sur le même sujet.

Citation de texte

Pour une information citée dans le texte, le nom de famille de l’autrice ou de l'auteur, la date de publication du document et le numéro de page sont indiqués afin que la personne lectrice puisse repérer la référence complète dans la liste de références à la fin du texte. Ces informations sont indiquées entre parenthèses, comme dans les exemples suivants : (Malo, 1996, p. 36); (Zereini & Wiseman, 2015).

Lorsqu’il y a de trois à cinq auteurs à la première occurrence dans le texte, tous les auteurs sont nommés alors que dans les références subséquentes, on indique uniquement le nom du premier auteur suivi de la mention « et al. ». Si l’ouvrage comporte six auteurs et plus, on utilise seulement le nom du premier auteur suivi de la mention « et al. » dès la première occurrence et lors des suivantes.

La citation de texte (mot à mot) ainsi que la citation d’idée (paraphrase) permettent de présenter un extrait de texte ou une idée d’une autrice ou d'un auteur. Il est donc essentiel, lors de la retranscription, que le texte ou la reformulation de l’idée soient fidèles au texte ou à l’idée originale de l’autrice ou de l'auteur, et que les sources de la référence (formatées selon les règles décrites plus haut, nom de l’auteur ou de l'autrice, date de publication et numéro de page) accompagnent la citation. Ces deux types de citation permettent d’illustrer ou d’élargir les propos de l’étudiant ou de l'étudiante et d’identifier son apport vis-à-vis de recherches déjà effectuées sur un sujet.

  • Lorsqu’une citation est courte (3 lignes maximum), elle est incluse dans le texte et mise entre guillemets français « ». Elle est accompagnée des commentaires de l’étudiant ou de l'étudiante et elle est suivie de la source de référence.
  • Lorsqu’une citation est longue (10 lignes maximum), elle est présentée dans un paragraphe distinct, détaché du texte, et elle ne comporte pas de guillemets français. Le format des caractères est réduit et le texte est saisi à interligne simple avec un retrait par rapport aux marges de gauche et de droite. Les sources de référence suivent la citation (formatée selon les règles décrites, soit : nom de l’auteur ou de l'autrice, date de publication et numéro de page).

« La citation doit être incorporée dans le texte tant du point de vue du contenu que de celui de la grammaire. Il ne doit y avoir aucune rupture syntaxique ou grammaticale entre le texte et la citation. Plutôt que de présenter une phrase incorrecte syntaxiquement, il vaut mieux redécouper la citation pour qu’elle s’intègre harmonieusement dans le texte.» (Malo, 1996, p. 36)

Il est possible d’ajouter un ou plusieurs mots à une citation, les mots ajoutés sont alors présentés entre deux crochets […]. Il est également possible d’abréger une partie de la citation afin d’alléger le texte. Les mots manquants sont alors remplacés par trois points de suspension placés entre deux crochets.

Citation d’idée

La citation d’idée (paraphrase) permet à l’étudiant ou l'étudiante de formuler dans ses propres mots les idées ou les opinions d’une autrice ou d'un auteur sans toutefois en trahir le sens. Tout comme la citation de texte, la source d’une citation d’idée doit être identifiée à l’aide d’une référence auteur-date (nom(s) de l’autrice, de l'auteur ou des auteurs, date de publication), placée directement dans le texte. Lorsqu’on cite ou reformule une idée, il n’est pas toujours possible de faire référence à un numéro de page précis. En conséquence, il n’est pas nécessaire d’indiquer le numéro de page.

La citation d’idée, par paraphrase, permet de résumer un article ou un long passage de texte. La paraphrase doit essentiellement être représentative des idées de l’autrice ou de l'auteur et elle doit être absente de tout commentaire de l’étudiante ou de l'étudiant.

Exemple :

Tout comme le soulignent Malo (1996) et Bouthat (1991), il est essentiel d’identifier la source d’une idée empruntée à un auteur ou une autrice et d’utiliser une référence abrégée insérée à l’intérieur du texte.

Citation en langue étrangère

Il n’est pas nécessaire de traduire une citation rédigée en anglais, car l’anglais est considéré comme la langue d’usage en sciences et technologie. Par contre, lorsque la citation est rédigée dans une langue autre que le français ou l’anglais, elle doit être traduite. Il est suggéré d’utiliser une traduction officielle (déjà publiée) et de la faire suivre de la référence avec les éléments suivants entre parenthèses : nom de l’autrice ou de l'auteur de la citation, date de publication, et les mots « cité dans » suivis du nom de l’autrice ou de l'auteur de la traduction, la date et le numéro de page comme dans l’exemple suivant : (Lefebvre, 2014, cité dans Fortin 2016, p. 60).

S’il n’existe pas de traduction officielle, l’étudiante ou l'étudiant peut traduire la citation, mais elle ou il doit indiquer les mots [traduction libre] ou [notre traduction], et ensuite ajouter la référence.

Cas de la reproduction d'une figure, d'un tableau, d'une photo

Lorsque la personne étudiante désire utiliser une figure (tableau ou autre) dont elle n’est pas l’autrice, elle doit s’assurer de respecter les droits d’auteur, vérifier les conditions liées à sa réutilisation et obtenir au besoin la permission écrite de l’autrice ou auteur. La source doit être donnée et est généralement placée sous le titre.

Dans le cas de l’utilisation d’une figure correspondant à l’originale, la personne étudiante indique « tirée de » suivi du nom de l’auteur. L’année de publication et le numéro de page (si applicable) suivent entre parenthèses.

Si la figure a été modifiée par rapport à l’originale, la personne étudiante indique : « adaptée de » suivi du nom de l’auteur. L’année de publication et le numéro de page (si applicable) suivent entre parenthèses.

Lorsque les droits d’utilisation d’une image ou d’une photo libre de droits ont été achetés, l’auteur initial de l’image ou de la photo conserve tout de même le « droit de paternité ». Il est donc de mise d’indiquer le nom de l’auteur ou la provenance officielle de l’élément visuel et d’ajouter la mention « reproduite avec la permission de » suivi du nom de l’auteur ou de l’organisme et de l’année de publication.

Système d’intelligence artificielle générative (SIAG)

L’utilisation des systèmes d’intelligence artificielle générative (SIAG) dans les activités d’évaluation constitue une infraction de nature académique au sens du Règlement sur les infractions de nature académique (PDF), sauf si elle est explicitement autorisée par la personne enseignante du cours ou la personne coordonnatrice dans le cas des stages. Par conséquent, dans le cadre de la rédaction du rapport de projet, du mémoire ou de la thèse, il est nécessaire de discuter avec la directrice ou le directeur de l’activité de synthèse ou de recherche afin d’obtenir son autorisation et d’établir les conditions d'utilisation des SIAG. Un énoncé de principes (PDF) concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’enseignement et l’apprentissage a été adopté par la commission des études, veuillez-vous y conformer.

Lorsque l'utilisation des SIAG et les conditions sont approuvées, il est impératif que la personne étudiante soit l’autrice principale du document et qu’il y ait une distinction entre les contributions de la personne étudiante de celles générées ou assistées par les SIAG. La personne étudiante doit évaluer l’exactitude des résultats et mentionner clairement l'utilisation des SIAG, en précisant quels outils ont été utilisés, comment et pourquoi. La personne étudiante est responsable de tout contenu généré par les SIAG dans tous les types de documents (projets, mémoires et thèses). Dans le cas d’une citation, il est recommandé d’utiliser le style APA francisé.

Pages liminaires et présentation visuelle

Les pages liminaires placées au début d’un document visent essentiellement à identifier le projet lui-même, l’autrice ou l'auteur et les membres du jury, à décrire brièvement la teneur du projet et à en donner la structure.

Elles précèdent l’introduction du rapport de projet, du mémoire ou de la thèse et ne figurent pas dans la table des matières. S'y retrouvent, dans l’ordre :

La page de titre constitue la page couverture du rapport de projet, du mémoire ou de la thèse. Cette page permet aux lectrices et aux lecteurs de prendre connaissance de l’origine du document et du sujet traité. De plus, l’ordre précis des éléments d’information et la grosseur des caractères sur la page facilitent les recherches du moteur de recherche Google Scholar.

Il est à noter que l’étudiante ou l'étudiant doit choisir une des deux licences proposées, soit :

  • Licence © suivie de la mention tous droits réservés et du nom de l’auteur ou de l'autrice et date de dépôt (ce choix de licence apparaît sur la page couverture côté recto). Cette licence signifie qu’il est interdit de reproduire, d’enregistrer ou de diffuser en tout ou en partie, le présent document. Le lecteur qui désire imprimer ou conserver sur un autre media une partie importante de ce document, doit obligatoirement en demander l’autorisation à l’auteur.

OU

  • Licence Creative Commons  suivi du nom de l’auteur ou de l'autrice et de la date de dépôt.  La licence Creative Commons CC BY-NC-ND 4.0 signifie qu’il est permis de diffuser, d’imprimer ou de sauvegarder sur un autre support une partie ou la totalité de cette œuvre à condition de créditer l’auteur, que ces utilisations soient faites à des fins non commerciales et que le contenu de l’œuvre n’ait pas été modifié.

La même licence que celle présente en page titre apparait également au verso avec son texte explicatif.

La page de présentation du jury identifie le nom de chaque membre qui participe à l’évaluation d’un rapport de projet de 9 ou 15 crédits, d’un mémoire ou d’une thèse. Nous y trouvons, la fonction spécifique de chaque membre au sein du jury ainsi que son département ou son établissement d’appartenance.

Dans le cas d’un rapport de projet de 3 ou 6 crédits, il n’est pas nécessaire d’inclure une page de présentation du jury puisqu'il n’est pas évalué par un jury. Par contre, il convient d’indiquer, sur la page titre du document, le nom du ou des superviseurs.

La page d’avant-propos sert à transmettre un message particulier, par exemple, les raisons qui ont amené l’autrice ou l'auteur à traiter d’un sujet spécifique, le ou les buts poursuivis durant sa recherche ou encore l’envergure et les limites de son travail.

L’avant-propos peut également servir à situer le travail dans l’ensemble des recherches effectuées à ce jour sur un sujet donné.

L’avant-propos n’est pas essentiel mais lorsqu'il est présent, il ne doit pas dépasser deux pages. De plus, l’avant-propos ne doit surtout pas être confondu avec l’introduction qui, elle, est d’ordre scientifique.

Lorsque l’avant-propos est très court, il est possible d’ajouter le texte de remerciements à la suite de l’avant-propos au lieu de le présenter sur une page distincte. Dans un tel cas, le titre REMERCIEMENTS précède le texte.

La page de remerciements permet à l’étudiante ou l'étudiant d’exprimer brièvement sa reconnaissance envers tous les organismes ou les personnes qui ont apporté leur soutien de façon professionnelle, financière ou personnelle et qui ont aidé à la réalisation de ses travaux. Il est suggéré à l’étudiante ou l'étudiant d’exprimer ses remerciements envers son directeur ou sa directrice de recherche. Si l’étudiante ou l'étudiant a bénéficié de soutien professionnel, le nom des professionnels, leur fonction, l’établissement pour lequel ces personnes travaillent ainsi que la nature de leur contribution peuvent être mentionnés. Dans le cas où l’étudiant ou l'étudiante a reçu un soutien financier, il ou elle peut identifier tous les organismes qui l’ont subventionné ou parrainé et il ou elle peut également exprimer sa gratitude dans un paragraphe distinct. L’étudiant ou l'étudiante peut également conclure ses remerciements en remerciant sa famille et les proches qui lui ont apporté du soutien durant ses études.

Le rapport de projet, le mémoire ou la thèse sont des documents de nature académique, il convient donc d’exprimer ses remerciements en utilisant un ton sobre. L’ÉTS considère que l’expression de sa croyance religieuse par un étudiant ou une étudiante est une question purement personnelle et qu’il ne convient pas de le souligner dans ce type de document.

Le résumé présente un condensé de l’ensemble du document : environ 250 mots pour le résumé d’un rapport de projet ou d’un mémoire, 400 à 500 mots pour le résumé d’une thèse. 

Le résumé permet de comprendre l’essentiel du document sans avoir à le lire au complet.

Le texte du résumé comprend les éléments descriptifs suivants :

  • Le but, la nature et l’envergure de la recherche;
  • Les sujets traités;
  • Les hypothèses de travail et les méthodes de recherche utilisées;
  • Les principaux résultats obtenus;
  • Les conclusions de l’étudiant ou de l'étudiante et les recommandations;
  • Des mots clés (quatre ou cinq) afin de faciliter la classification du document dans les bibliothèques et les répertoires.

L’abstract est la traduction anglaise du résumé français. L’abstract est fidèle au résumé, mais il n’est pas nécessaire que ce soit une traduction littérale. L’abstract permet d’assurer une plus grande diffusion ainsi qu’une meilleure indexation du rapport de projet, du mémoire ou de la thèse.

La présentation visuelle de l’abstract est similaire à celle du résumé.

Dans le cas d’un rapport de projet, l’abstract n’est requis que si le partenaire industriel, le directeur ou la directrice le demande.

La table des matières est la page la plus consultée après la page de titre et la page du résumé, car elle donne un aperçu schématique du contenu du rapport de projet, du mémoire ou de la thèse. La table des matières comprend le titre de toutes les divisions et sous-divisions du document. Elle commence avec l’introduction et se termine avec la liste des références bibliographiques et, éventuellement, la bibliographie. Les pages liminaires ne sont pas présentées dans la table des matières.

Il est important de souligner que le gabarit de mise en page (en format Word), complémentaire à ce document, génère automatiquement une table des matières. Toutefois, par mesure de précaution, l’étudiante ou l'étudiant doit s’assurer que la formulation ainsi que l’ordre d’apparition des titres dans le document concordent bien avec ceux présentés dans la table des matières.

Dès qu’un document comporte un tableau, une liste des tableaux doit être dressée et présentée après la table des matières.

La liste des tableaux présente le numéro et le titre de chaque tableau. Le numéro du tableau correspond à l’ordre d’apparition dans chaque chapitre (le tableau 2.4, réfèrerait au quatrième tableau du chapitre 2). 

La liste des figures (incluant graphiques, dessins et photographies) suit les mêmes règles que celles établies pour la liste des tableaux.

La liste des algorithmes suit les mêmes règles que celles établies pour la liste des tableaux.

Les abréviations, les sigles et les acronymes utilisés dans un document doivent se retrouver dans une liste dressée par ordre alphabétique et accompagnés de leur signification. La signification de l’abréviation, du sigle ou de l’acronyme se retrouve à la première occurrence dans chaque chapitre et dans la liste.

Il faut utiliser autant que possible des acronymes français plutôt que des acronymes anglais. Dans un document rédigé en français, l’acronyme français CAO/FAO (Conception assistée par ordinateur / Fabrication assistée par ordinateur) sera préféré à l’acronyme anglais CAD/CAM.

Dans tous les domaines de la recherche scientifique, les symboles sont très utilisés pour représenter des unités de mesure. Afin de faciliter la compréhension, une liste des symboles et des unités de mesure utilisés dans le document doit être présentée.

En résumé, les pages liminaires donnent un aperçu de la recherche et des intentions de l’autrice ou de l'auteur.

Pages complémentaires

Les pages complémentaires sont placées à la fin du document et elles comprennent :

Les annexes sont des documents jugés nécessaires à la compréhension du travail de recherche. Elles constituent un complément nécessaire d’information pour toute personne qui voudrait mieux comprendre ou même peut-être refaire l’expérience. La longueur des annexes ne permet habituellement pas de les insérer dans le corps du document; elles sont donc placées à la fin du document.

Contrairement aux annexes, les appendices sont considérés comme un supplément d’information. Ils ne sont pas jugés essentiels à la compréhension du document mais il peut être intéressant de les joindre.

L’annexe et l’appendice doivent être annoncés deux fois dans le texte : tout d’abord dans la table des matières, puis dans le corps du document à l’endroit précis où la personne lectrice doit les consulter.

Il est important de distinguer la liste des références bibliographiques de la bibliographie.

  • La liste de références recense, par ordre alphabétique d’auteurs, l’ensemble des ouvrages pertinents lus et cités dans le texte. On y trouve uniquement les ouvrages qui ont servi à la rédaction du texte et à la confection des figures, des tableaux et des annexes et qui sont cités dans le texte.
  • La bibliographie, par contre, recense l’ensemble des livres, des documents, des communications et des articles scientifiques relatifs à un sujet donné, qui ont été consultés, mais pas nécessairement cités dans le document.

L’étudiant ou l'étudiante devra présenter la liste de références bibliographiques, mais pourra intégrer également une bibliographie si cela s’avère pertinent.

La présentation des citations et des références bibliographiques exige de la constance dans la présentation matérielle et de l’exactitude lors de la rédaction. Il existe plus d’une méthode de présentation des références mais l’ÉTS recommande l’utilisation d’une version francisée du style bibliographique de l’APA (American Psychological Association), 6e édition. Ce style reprend la méthode auteur-date, en incluant une référence abrégée dans le texte (nom de famille de l'auteur ou l'autrice et année de publication), ainsi qu'une liste de références complète en fin de document.

Pour plus de détails, consultez la page « Citer avec le style APA-ETS».

L’ÉTS suggère fortement le recours au logiciel  Zotero pour faciliter la gestion et la rédaction des références bibliographiques. Ces logiciels vous permettent de produire automatiquement une bibliographie conforme au style bibliographique désiré.

De plus amples renseignements sur les logiciels sont disponibles sur le site Web de la bibliothèque.

Des ateliers de formation sont également offerts par le Service de la bibliothèque de l’ÉTS.

L’index est généralement utilisé dans le cas d’un ouvrage de synthèse ou de référence. Il présente une liste alphabétique de tous les sujets traités ainsi que tous les noms propres cités dans le document. L’index référence l’endroit où chacun des sujets ou des mots apparaît dans le document, ce qui permet une consultation efficace du texte et donne un accès rapide à un sujet particulier.

Structure du document

De manière générale, la structure comprend les éléments suivants :

  • Les pages liminaires permettent au lectorat d’obtenir un résumé succinct de la recherche et des intentions de l’autrice ou de l'auteur. Les pages liminaires sont listées et détaillées plus haut.
  • L’introduction, quant à elle, constitue la première page du document et elle conduit au corps du travail.
  • Le développement ou corps du travail se divise en chapitres et sous-chapitres.
  • La conclusion.
  • Les pages complémentaires.

La thèse classique doit comprendre minimalement, en plus des chapitres de résultats, une introduction, une revue critique de la littérature, une discussion et une conclusion.

L’introduction est une étape nécessaire de la communication écrite. Dans la communication scientifique, elle permet à l’autrice ou l'auteur de « faire entrer » la personne lectrice dans le texte qu’il ou elle a écrit. Le sujet, la problématique, l’objectif de sa recherche, le contexte dans lequel elle s’inscrit, son envergure, ses limites ainsi que la méthodologie générale y sont présentés. Les grandes parties du texte sont également introduites.

Il est important d’ajouter que dans le cas d’une thèse, l’introduction doit également présenter la ou les contributions originales.

L’introduction conduit au corps du travail sans toutefois anticiper sur celui-ci. En conséquence, aucun résultat n’est présenté dans l’introduction.

L’introduction est généralement assez courte et elle est immédiatement suivie par le développement ou le corps du travail qui constitue la partie fondamentale du rapport de projet, du mémoire ou de la thèse. Il contient toute la matière étudiée et il répond à la question ou au problème soulevé dans l’introduction.

Le développement se divise habituellement en chapitres et sous-chapitres. Dans un rapport de projet, un mémoire ou une thèse, chaque grande idée directrice correspond à un chapitre qui comporte un titre représentatif de la matière traitée.

Le développement comprend les cinq parties suivantes :

  • La revue de la littérature constitue le premier chapitre du document et elle permet au lectorat de situer le projet de recherche par rapport aux autres recherches effectuées sur le même sujet, et ainsi, de lui donner un cadre théorique. Dans le cas d’une thèse, la revue de littérature permet de démontrer l’apport personnel et la contribution originale de l’étudiant ou de l'étudiante à l’état des connaissances dans son domaine de recherche. Dans le premier chapitre, on trouve également une formulation claire et précise de la problématique ainsi qu’un rappel des objectifs poursuivis.
  • La méthodologie utilisée permet d’informer le lectorat des fondements mathématiques, des outils ou des instruments utilisés lors de la recherche et qui pourraient permettre de refaire la démarche, de répéter l’expérience et de vérifier les conclusions.
  • La présentation des résultats constitue la partie objective du rapport de projet, du mémoire ou de la thèse. L’étudiante ou l'étudiant présente ses résultats, allant du général au particulier et confirme ou infirme les hypothèses avancées dans le cadre théorique.
  • L’interprétation des résultats représente la partie subjective du rapport de projet, du mémoire ou de la thèse. L’étudiante ou l'étudiant analyse et interprète ses résultats en fonction des méthodes utilisées, c’est-à-dire en fonction de la précision de ses calculs, de ses résumés, des limites de sa recherche et elle ou il en tire ses propres conclusions.
  • La discussion des résultats consiste à faire le lien entre l’interprétation personnelle des résultats de l’étudiante ou de l'étudiant et les travaux de recherches antérieurs (mentionnés dans la revue de littérature). La discussion des résultats est surtout utilisée pour le mémoire et la thèse, car elle permet à l’étudiante ou l'étudiant de démontrer sa capacité d’analyse critique et son aptitude à contribuer à l’évolution du domaine de recherche.

Selon qu’il s’agit d’un rapport, d’un mémoire ou d’une thèse, l’ampleur de chacune de ces sections variera. Il existe différentes possibilités d’organisation de l’information; toutefois, la démarche de développement du corps du travail demeure toujours la même. Par exemple, un personne étudiante pourrait présenter différentes expériences sous forme de chapitres individuels. Dans un tel cas, on devrait alors trouver, dans chaque chapitre, le cadre théorique, la méthodologie utilisée, les résultats obtenus, l’interprétation des résultats et, au besoin, la discussion des résultats.

Le dernier paragraphe du corps du travail est suivi par la page de conclusion. La conclusion constitue l’aboutissement du travail et sert à démontrer de façon explicite ce qui a été exposé précédemment.

La conclusion, comme l’introduction, est nécessaire à la communication. Elle permet de dresser le bilan des grands thèmes et des propositions présentés dans le développement et ainsi de bien s’assurer que les lectrices et les lecteurs ont bien saisi la problématique abordée, le traitement de cette problématique et les résultats auxquels l’étudiante ou l’étudiant en est arrivé. Elle est essentielle à la communication.

Le problème initial à résoudre ainsi que la réponse à la question posée ou la solution au problème exposé doivent y être présentés. Il est essentiel que les lectrices et les lecteurs soient en mesure d’établir le lien entre la problématique énoncée et les résultats obtenus.

Il est important de souligner que la conclusion ne comporte pas de résultats ni d’interprétations nouvelles. L’étudiante ou l’étudiant doit plutôt faire état des limites de sa recherche et, au besoin, suggérer de nouvelles avenues ou d’éventuelles pistes de recherche à entreprendre afin de développer davantage les connaissances ou des applications intéressantes.

Les propositions de nouvelles applications ou de nouvelles pistes de recherche sont considérées comme étant des recommandations et elles sont habituellement exprimées sous forme d’énoncés succincts. Lorsque les recommandations sont peu nombreuses, il est possible de les ajouter à la suite du texte de conclusion. Toutefois, lorsqu’elles sont plus nombreuses ou qu’elles nécessitent des explications détaillées, il est alors suggéré de les présenter sur une page distincte.

Spécificités du mémoire ou de la thèse par article(s)

La présentation d’une thèse ou d’un mémoire par articles doit être approuvée par le directeur ou la directrice de recherche de l’étudiant ou l'étudiante. L’École privilégie la thèse ou le mémoire par « articles intégrés dans le corps du document » plutôt que le modèle par « articles présentés en annexe ». Un mémoire par article doit comprendre au moins un article alors qu'une thèse par articles doit en présenter au moins trois. Ces articles doivent avoir été soumis à des revues avec un comité de révision par les pairs (l'accusé de réception reçu au moment de la soumission de l'article devra être soumise au moment du dépôt du mémoire ou de la thèse). L’étudiant ou l'étudiante doit être la première personne autrice de l’article et son directeur ou sa directrice de recherche doit en être la personne co-autrice. 

Le mémoire ou la thèse peut comprendre un ou des articles écrits en français ou en anglais et il est possible d’utiliser une des options suivantes :

  • Rédiger entièrement la thèse ou le mémoire en français en incluant des articles en français;
  • Rédiger les pages liminaires, ainsi que l’introduction, la revue de littérature et la conclusion générale en français et inclure des articles en anglais dans le corps du document;
  • Rédiger entièrement la thèse en anglais.

Il est important de souligner que la thèse ou le mémoire par articles doit former un tout. Il ne s’agit pas uniquement de présenter des articles. Il s’avère essentiel de faire des liens entre chaque article et d’exposer la démarche qui justifie la présentation des articles.

  • Le mémoire par article(s) doit comprendre au moins un article rédigé dans le cadre de la maîtrise. Cet ou ces articles doivent avoir été soumis dans une revue avec comité de révision par les pairs (l’avis de soumission ou l’accusé de réception de chaque article est exigé et est remis avec les documents de dépôt). Les publications dans des comptes-rendus de conférences sont éligibles si elles ont fait l’objet d’une révision par les pairs. Il est possible d’intégrer un article qui présente une revue de littérature, si cet article a fait l’objet d’une révision par les pairs, mais un tel article ne peut se substituer à un article qui présente des résultats. L'article (les articles) devra (devront) avoir l’étudiante ou l’étudiant comme première autrice ou premier auteur et la directrice ou le directeur de recherche devra être personne co-autrice. Le mémoire peut comprendre un ou des articles écrits en français ou en anglais.
  • La thèse par articles doit comprendre un minimum de trois articles rédigés dans le cadre du doctorat sur un même thème avec suite logique. Ces articles, dont un peut être une revue critique de la littérature, doivent avoir été soumis dans des revues avec comité de révision par les pairs et il faudra fournir les avis de soumission ou accusés de réception de chaque article au moment de la soumission de la thèse. Un de ces articles peut être une publication dans des comptes-rendus de conférences si elle a fait l’objet d’une révision par les pairs. Les articles devront avoir l’étudiant ou l'étudiante comme première personne autrice, et le directeur ou la directrice de thèse devra être personne co-autrice. Ce type de thèse pourra comprendre des articles écrits en français et en anglais. Dans le cas d’articles écrits en anglais, les autres sections peuvent être rédigées en français ou en anglais, mais la thèse doit toujours comprendre un résumé substantiel en français.

Le document comprend les mêmes pages liminaires qu’une thèse ou un mémoire traditionnel. En plus de ces articles (au moins trois pour la thèse par articles, et un pour un mémoire par article), la thèse comme le mémoire devront être complétés par des sections qui assurent la compréhension globale, qui font le lien entre les diverses parties et qui complètent l’information. Minimalement une introduction, une revue critique de la littérature, une discussion et une conclusion.

Le corps du document présente :

  • Une introduction générale dans laquelle on retrouve le contexte, l’objectif de recherche poursuivi, la problématique ainsi qu’un aperçu de la méthodologie utilisée. Le segment introduction d’une thèse ou d’un mémoire par articles intégrés peut dans certains cas s’avérer relativement substantiel et nécessiter une hiérarchisation des éléments mentionnés précédemment. Dans un tel cas, il est possible d’utiliser une numérotation à partir de 0 pour les différents niveaux. Lorsque des figures ou des tableaux sont présentés dans l’introduction, le chiffre 0 précède alors leur ordre d’apparition (ex. : Figure 0.1, 0.2, 0.3, etc.). Il est à noter que les figures et les tableaux présentés dans l’introduction doivent également apparaître dans la liste des figures et des tableaux. Le gabarit de rédaction Word a été conçu avec une fonction de légende automatisée, or celle-ci ne peut être automatisée avec l’ajout d’un 0. Il s’avère donc nécessaire de numéroter ces éléments manuellement.
  • Une revue de la littérature constitue le premier chapitre du document et elle permet au lecteur de situer le projet de recherche par rapport aux autres recherches effectuées sur le même sujet, et ainsi, de lui donner un cadre théorique. Dans le cas d’une thèse, la revue de littérature permet de démontrer l’apport personnel et la contribution originale de l’étudiant à l’état des connaissances dans son domaine de recherche. Dans la revue de littérature se trouvent une présentation claire de la problématique ainsi qu’un rappel des objectifs poursuivis.
  • La démarche de travail et l’organisation du document; cela permet d’expliquer la démarche de travail ainsi que la structure du document. Dans ce chapitre, on introduit les articles liés à la thèse ou au mémoire ainsi que leur pertinence par rapport au sujet traité.
  • Les articles sont présentés individuellement sous forme de chapitres distincts. Chaque article constitue un chapitre identifié au nom de l’article et il comprend une introduction, un développement et une conclusion. Les références bibliographiques de l’article sont présentées dans la liste des références bibliographiques placée à la toute fin de la thèse ou du mémoire. Dans le cas où l’article a été soumis, mais n’a pas encore été publié, les détails bibliographiques de publication indiquent « Article soumis pour publication » et la date de soumission. La mise en page de chaque article correspond aux normes de présentation de la thèse ou du mémoire et non pas aux normes de présentation exigées par la revue de publication. Lorsqu’un article comporte des annexes ou des appendices, ceux-ci sont numérotés selon le numéro de chapitre et leur ordre d’apparition. Les annexes ou les appendices sont présentés avant les références bibliographiques. Dans le cas où la thèse ou le mémoire comporte des annexes pour le corps du document et des annexes pour les articles, on trouvera à la fin du document les annexes du corps du document présentées en premier puis les annexes des articles en second. Il est à noter que seuls les titres des annexes du corps du document sont présentés dans la table des matières.
  • Une discussion des résultats dans laquelle on fait un retour sur les hypothèses initiales et la démarche de recherche et où on discute de la signification des résultats et de leur apport au domaine de recherche.
  • Une conclusion générale dans laquelle on fait le bilan des thèmes et des propositions abordés dans le corps du document et où on peut émettre des recommandations au besoin.
  • Des annexes ou des appendices (s’il y a lieu).
  • Une liste globale de références bibliographiques et une bibliographie (s’il y a lieu).

Tous les éléments énumérés précédemment doivent être présents dans le document afin qu’il soit considéré comme conforme aux attentes d’une thèse ou d’un mémoire par articles.