Le pavillon E du campus de l'ÉTS apparaît. Puis un homme marche en souriant dans un laboratoire. Il est identifié: « Michel Brûlé. Professeur retraité de génie électrique. » Il dit: « Je m'appelle Michel Brûlé et j'ai enseigné à l'ÉTS de 1978 à 1995. »
Un autre homme marche dans le laboratoire en souriant. Il est identifié: « Frédéric Nabki. Professeur en génie électrique. » Il dit: « Je m'appelle Frédéric Nabki. Je suis professeur à l'ÉTS depuis 2016. »
Les deux hommes apparaissent côte à côte dans l'écran séparé d'une ligne oblique. Le titre apparaît en noir dans un bandeau blanc: « D'hier à aujourd'hui. »
L'extérieur du pavillon E apparaît. À l'intérieur, les deux hommes marchent dans un corridor. Frédéric dit: « Bonjour, Michel. Bienvenue à l'ÉTS. » Michel répond: « Hé, salut, salut. Ça fait plaisir. » Frédéric demande: « Qu'est-ce que ça te fait de revenir ici après plusieurs années? » Michel répond: « Incroyable. On dirait que tout a été multiplié. C'est du multiplicateur partout, quand je regarde à gauche puis à droite, les espaces, les équipements. Incroyable. »
Des images de différents laboratoires défilent. Michel et Frédéric arpentent le corridor puis entrent dans un laboratoire. Frédéric dit: « On n'est plus dans le même campus que jadis. » Michel répond: « Non, non, puis j'ai hâte de voir ton laboratoire. » Frédéric dit: « Écoute, on en a pas pour longtemps, c'est juste ici. » Michel dit: « Ah oui. »
Michel visite le laboratoire avec Frédéric. Puis des images d'archives en noir et blanc défilent alors que Michel est assis dans le laboratoire. Il dit: « Alors j'ai commencé début janvier 1979. En 79, on a établi le premier laboratoire de l'ÉTS, qui semblait être un placard lorsqu'on ouvrait les portes, mais ça avait suffisamment d'espace pour faire un petit laboratoire accueillant peut-être au maximum une quinzaine ou une vingtaine d'étudiants. En génie électrique, je pense qu'on était peut-être une dizaine de professeurs maximum. Et puis il y avait le département de génie civil, de génie mécanique. En tout, il y avait peut-être une vingtaine de professeurs. »
Michel et Frédéric visitent le laboratoire sophistiqué. Frédéric dit: « Ici, comme tu peux voir, c'est un laboratoire où on a eu les équipements, je te dirais, dans les trois dernières années. Donc c'est quand même un laboratoire, je dirais, d'envergure récente. On n'est plus dans les mêmes genres d'instruments. » Michel répond: « Non, non, aucun rapport. »
Michel et Frédéric discutent dans le laboratoire puis visitent le pavillon. Puis Frédéric est assis à une station du laboratoire. Il dit: « J'ai commencé à l'ÉTS en 2016. C'était comme prof en génie électrique. Puis j'ai ensuite joint le groupe LaCIME pour entamer mes programmes de recherche en microélectronique. Depuis, j'ai vu l'expansion de l'ÉTS, l'expansion de mon groupe de recherche, de mes étudiants gradués. Puis les professeurs en génie électrique, on est facilement peut-être dans la quarantaine de profs. Donc déjà là, dans ce département-là, il y a une effervescence. »
Des images d'archives de l'ÉTS en noir et blanc défilent. Puis Michel est assis dans le laboratoire. Il dit: « À l'époque, c'était un seul bâtiment, qui a évolué lorsque le projet pilote s'est terminé puis que la permanence a été acquise. Déjà à l'ÉTS, en 79, il y avait... une compréhension de tous les professeurs, puis je dirais des étudiants aussi, qu'on faisait quelque chose d'unique. »
Michel et Frédéric discutent dans le laboratoire. Puis ils marchent dans un couloir et passent une porte surmontée d'un panneau: « Département de génie électrique ». Frédéric dit: « Là, tu reviens ici. Comment ça t'habite, tout ça, quand tu vois tout ça? » Michel dit: « Bien, c'est... je dirais une grande, grande fierté d'avoir été dans les débuts de ça, dans le fond. »
Michel et Frédéric marchent dans un long corridor. Frédéric dit: « Comme tu vois ici, on est au département. Michel dit: « Eh, s'il vous plaît! Les allées sont longues. » Frédéric dit: « Bien oui, comme tu vois ici-- » Michel s'exclame: « Wow! »
Ils entrent dans une salle de réunion où des portraits sont fixés au mur. Michel regarde la photo d'un homme. Il dit: « Je vois Fred. Eh boy! Eh bien, eh bien, eh bien. Ça, c'était... un pédagogue-né. Tu sais, les professeurs qui ont commencé, c'était tous des gens dans l'industrie, ces affaires-là. Je pense que j'étais probablement un des seuls qui avait été professeur avant de venir ici. Tu sais? Alors, lui, c'était un talent-né. »
Frédéric est assis dans le laboratoire. Il dit: « Tantôt, j'ai demandé à Michel: Comment est-ce que tu vois l'ÉTS dans 50 ans? Tu le voyais-tu comme ça? Puis il a dit: J'aurais jamais pu m'imaginer ça. »
Michel est assis dans le laboratoire. Puis il discute avec Frédéric dans la salle de réunion. Il dit: « C'est difficile de voir comment on peut aller plus loin qu'où on est rendu. C'est ça qui est intéressant dans une certaine mesure. »
Assis dans le laboratoire, Frédéric dit: « Moi, c'est ça que je souhaite à l'ÉTS, c'est d'arriver dans 50 ans, et quelque chose que je pourrais même pas m'imaginer. Donc je souhaite à l'ÉTS plus de ce que l'ÉTS a fait depuis les 50 dernières années. »
Frédéric et Michel entrent dans une grande salle de repos avec des tables et des canapés. Michel s'exclame: « Oh là là! » Frédéric dit: « Ici, c'est le salon des profs, qui doit dater de deux ans ou trois maximum. » Michel dit: « Écoute, c'est super agréable. Je te remercie beaucoup. » Frédéric dit: « Je te remercie d'être venu, Michel. » Michel dit: « Ça a été vraiment super. » Frédéric dit: « C'était une belle discussion. » Michel dit: « Oui, belle visite. Merci beaucoup. »
L'extérieur du pavillon apparaît. Puis sur un fond blanc, un carré rouge avec le sigle de l'ÉTS en blanc apparaît, à droite duquel les mots « 50 ans. Imaginez la suite » s'affichent.