Sylvie Ratté, professeure au Département de génie logiciel et des technologies de l’information, a présenté en mai dernier sa recherche dans le cadre d’un colloque organisé par l’Université du troisième âge Montérégie (UTAM). Lors de ce colloque intitulé L’IA et nous, trois conférences portant sur l’incidence de l’intelligence artificielle sur les domaines de la santé, de l’environnement et de l’éthique ont été présentées. La professeure Ratté y a expliqué, en s’appuyant sur ses recherches, la façon dont l’intelligence artificielle peut servir la santé des aînés et aînées.
Rappelons que Sylvie Ratté axe ses travaux sur la détection et le suivi de la maladie d’Alzheimer au moyen d’outils issus de l’intelligence artificielle. Ces outils automatisent l’analyse des expressions faciales et des gestes ainsi que de la parole, et permettent une détection précoce de la maladie. Comme cette méthode est non invasive et économique, elle peut s’appliquer partout dans le monde.
Avec le vieillissement de la population, la maladie d’Alzheimer a un impact de plus en plus important. Cette maladie affecte 10 % des personnes de 65 ans et plus et le tiers des 80 ans et plus. La détection et l’intervention précoces permettent de ralentir la progression de la maladie et donc de réduire les coûts émotionnels qui y sont liés.