Samedi 5 mars
9 h à 12 h
« Nos atouts et les raisons d’être radical dans la lutte contre les changements climatiques »
Vidéo de la conférence : https://youtu.be/oZp4G8Phvj0
Une conférence de :
Pierre-Olivier Pineau, Département des sciences de la décision, HEC Montréal
Le Québec est déjà en avance dans la lutte contre les changements climatiques. La moitié de notre énergie vient de sources renouvelables et notre système électrique est à la fois solide et sans émissions de GES. Nos émissions par habitant sont parmi les plus basses en Amérique du Nord. L’objectif est cependant d’arriver à zéro émission en 2050 et d’aider le reste de la planète à y parvenir aussi. Pour cela, nous devons changer radicalement nos habitudes de consommation, pour les rendre compatibles avec un climat global stabilisé et des écosystèmes en équilibre. Transport, construction, production manufacturière, alimentation… la liste des domaines d’intervention est longue. Heureusement, les solutions sont multiples et prometteuses d’une meilleure qualité de vie.
« Faire place aux solutions radicales pour faire face à la crise climatique »
Une conférence de :
Hugo Séguin, fellow, CÉRIUM, Université de Montréal
Les impacts des changements climatiques déferlent dorénavant sur nous, et nos solutions ne se sont pas encore montrées à la hauteur. La stratégie des petits pas, des petits gains incrémentaux ne donne pas les résultats qu’il nous faudrait. Plusieurs appellent aujourd’hui à des solutions radicales pour contrer les pires effets du réchauffement planétaire. Soit, mais encore faut-il comprendre ce qu’on entend par « radicalité ». La présentation cherchera à présenter le cul-de-sac dans lequel se trouve l’actuelle génération de solutions climatiques, et plaidera pour le déploiement rapide d’idées disruptives dans tous les secteurs de la société, sous la forme d’innovations radicales.
« La juste part du Québec dans la lutte contre les changements climatiques : est-ce que la décarbonisation de notre économie suffit? »
Une conférence de :
Annie Chaloux, professeure en politique appliquée, Université de Sherbrooke
Alors que le Québec souscrit de plus en plus au discours de la décarbonisation de l’économie pour 2050 en vue de s'arrimer aux objectifs de l’Accord de Paris, peut-on estimer que cette cible suffit à payer sa juste part des responsabilités? De nombreux acteurs croient que les grands émetteurs historiques, dont le Québec, doivent réduire de manière encore plus draconienne leurs émissions de GES afin de contribuer à la lutte contre les changements climatiques.
Dans le cadre de cette conférence, la professeure présentera, dans un premier temps, l’évolution de l’action climatique du Québec sur la scène internationale. Dans un deuxième temps, elle proposera des pistes de réflexion afin que les actions proposées équivalent à la juste part des responsabilités du Québec concernant le crise climatique actuelle.