28 août 2025
De gauche à droite : Sara-Jeanne Daigle, Djinah Démétrius et Laurie-Anne Duclos.
Crédit photo : Yan Turcotte
Le 9 juin, le Théâtre Capitole de Québec a accueilli le gala national du concours Chapeau, les filles! et son volet Excelle Science. Cet événement célèbre l’audace de femmes ayant fait le choix de poursuivre des études en science ou en génie et donc qui se dirigent vers l’exercice d’un métier majoritairement masculin. Parmi les 66 lauréates honorées cette année, trois étudiantes de l’ÉTS se sont distinguées en remportant un prix.
Découvrez leurs parcours inspirants!
Djinah Démétrius
Étudiante au baccalauréat en génie logiciel et membre des clubs étudiants Conjure, Les Ingénieuses, Dronolab et AUF-ÉTS.
Prix Communauté culturelle et autochtone – 2500 $
En mode multijoueuse
Arrivée d’Haïti en 2011, Djinah a vite trouvé son terrain de jeux : le génie logiciel. Fascinée par l’informatique depuis l’enfance, elle rêve de coder un monde meilleur. « Dans un environnement où les hommes sont majoritaires, il faut se faire entendre », souligne-t-elle. Son arme secrète? Une approche collaborative à toute épreuve. Engagée pour la diversité et l’inclusion, elle brille comme vice-présidente des événements des Ingénieuses et orchestre la Journée des petits génies. Lors de sa participation au concours Ubisoft avec le club Conjure, elle a développé un jeu en équipe avec des artistes et des designers. Prochain niveau : concevoir des jeux vidéo, enrichir l’intelligence artificielle… ou les deux. Dans tous les cas, Djinah a activé le mode multijoueuse!
Laurie-Anne Duclos
Étudiante au baccalauréat en génie des opérations et de la logistique et membre du club étudiant Métria.
Prix Expertise professionnelle – 3000 $
L’innovation au service de la santé
Au primaire, la construction d’une catapulte avec son père ingénieur a été une révélation pour Laurie-Anne. « Notre catapulte a remporté la première place, un moment marquant qui a lancé mon intérêt pour la conception et l’ingénierie », confie-t-elle. La gestion de projets, l’optimisation des processus et l’amélioration continue sont des concepts qui nourrissent son esprit analytique. Lors de ses stages, elle repère les points de friction et propose des solutions innovantes. Son ambition? Améliorer les services publics, particulièrement dans le secteur de la santé, en optimisant les processus hospitaliers pour rehausser l’efficacité des soins et la qualité de vie de la population. Armée de rigueur et de créativité, Laurie-Anne trace une voie où l’innovation organisationnelle devient un remède collectif.
Sarah-Jeanne Daigle
Étudiante au baccalauréat en génie mécanique.
Prix Relève – 3000 $
Une machine à solutions
Curieuse de nature, Sara-Jeanne a exploré bien des circuits: programmation, aviation, construction. Des voies qui riment avec ambition! Le jour où elle visite l’université, une étincelle s’allume. « Pour la première fois, je me suis sentie à ma place », dit-elle. Déjà, elle initie les jeunes du primaire à la programmation. Des cours en informatique aux chantiers de construction, elle sait ce qui l’attend dans les milieux masculins. Pour y cheminer, elle bâtit un réseau solide. Avec débrouillardise, elle fabrique un véhicule capable de se déplacer des murs aux plafonds. Pas surprenant venant d’une cadette de l’air ayant suivi une formation en pilotage! Génie minier, robotique ou aérospatial? Les stages à venir confirmeront son choix. Mais une chose est sûre, Sara-Jeanne est une véritable machine à solutions!
Félicitations à vous trois!
Pour lire l’entièreté du cahier souvenir 2025 et voir les photos du gala.
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