10 juin 2025
Le génie ÉTS rayonne jusqu’à l’Exposition universelle d’Osaka grâce à une collaboration entre le professeur Simon Drouin et une équipe d'artistes, dont le célèbre dramaturge et metteur en scène Robert Lepage.
Quand le savoir-faire technologique de l’ÉTS croise la créativité éclatée de Robert Lepage et d'un groupe d'artistes, le résultat traverse les frontières. C’est exactement ce qu’a démontré Simon Drouin, professeur-chercheur au Département de génie logiciel et des technologies de l'information, dont la collaboration aura des échos à l'Exposition universelle d'Osaka 2025 qui se tient du 13 avril au 13 octobre.
L'équipe interdisciplinaire - qui regroupe la compagnie Ex Machina, La Fougue, Après Minuit et Mirami - a donné vie à une expérience immersive qui prend forme dans le Pavillon du Canada.
Les visiteurs et visiteuses, munis d’un iPad, sont alors plongés dans l’univers du peintre Alex Colville. Grâce à la réalité augmentée et à une technologie de reconnaissance spatiale développée à l’ÉTS, l’expérience s’adapte en temps réel à l’environnement, rendant chaque parcours unique et vivant.
Mais derrière cette magie, les défis ont été nombreux : repérage spatial en temps réel, gestion de la lumière ambiante, intégration harmonieuse d’éléments numériques et artistiques.
Ce projet illustre avec brio la puissance de l’interdisciplinarité, où les frontières entre les arts, la science et l’ingénierie s’estompent pour créer des expériences inoubliables.
Osaka 2025
L’Exposition universelle d’Osaka, dont le thème est « Concevoir la société future pour nos vies », réunira plus de 150 pays et accueillera jusqu’à 28 millions de visiteurs entre le 13 avril et le 13 octobre 2025.
Un programme qui intègre les arts, la culture et le génie
Fidèle à son esprit novateur, l’École de technologie supérieure (ÉTS) aime brouiller les lignes et explorer de nouvelles voies. Par exemple, dans le cadre de son Programme d’intégration des arts et de la culture (PIAC), elle a lancé pour la toute première fois, en avril 2024, deux résidences artistiques de huit mois. L’objectif? Favoriser la collaboration entre artistes et membres du corps professoral autour de projets communs.
Mais pourquoi faire dialoguer des univers aussi différents que l’art et le génie?
Parce que ce dialogue permet aux professeurs et professeures en génie de résoudre des problématiques inattendues, stimulantes et souvent déstabilisantes, ce qui élargit aussi leur champ de réflexion. Des études le confirment : la rencontre de savoirs variés, en particulier entre les arts et les sciences, est un puissant moteur de créativité. Cette qualité est essentielle pour les ingénieurs et ingénieures qui doivent innover pour résoudre les enjeux d'aujourd'hui.
