On répète souvent que l’ÉTS se spécialise dans le génie industriel, que sa formation et sa recherche sont orientées vers des projets concrets ayant des retombées tangibles. Cette affirmation a pu être confirmée, encore une fois, lors du premier « 5 à 7 » des inventeurs et inventrices, qui s’est tenu à l’ÉTS le 16 décembre dernier.
Grâce à l’animation de Daniel Diez, chargé de projet chez Cycle Momentum, les participants et participantes à cet événement ont découvert le parcours de trois membres de la communauté de l’ÉTS qui ont transformé leurs travaux de recherche en inventions utiles et porteuses pour la société.
De l’eau potable exempte des contaminants émergents
Mathieu Lapointe, professeur en génie de la construction, a présenté une technologie qui permet de réduire les composés perfluorés ainsi que les micro et nanoparticules se trouvant dans l’eau potable. En s’appuyant sur des procédés chimiques, il a développé un matériau qui se lie à ces contaminants grâce à un principe de « clé-serrure ». Il cherche aussi à mettre au point une solution peu coûteuse de décontamination de l’eau, accessible aux populations qui en ont besoin. Deux de ses technologies brevetées sont actuellement testées par les entreprises Soleno et Hoola One
Dessaler l’eau grâce à l’énergie solaire
De son côté, Alaa Ghamrawi a développé une méthode de dessalement de l’eau utilisant l’énergie solaire lors de ses études doctorales à l’ÉTS. Son approche, qu’il résume par le mantra « une goutte d’eau pour chaque photon », permet de dessaler l’eau qui puisée dans le sol, et ce, dans les régions très arides et fortement ensoleillées. Testée en Afrique et en Arabie saoudite, la technologie donne des résultats prometteurs. Une organisation philanthropique saoudienne prévoit d’ailleurs son déploiement dans des régions ayant un accès difficile à l’eau potable.
Des vêtements pour suivre l’évolution de la scoliose
Enfin, Aruny Pathammavong, doctorante en technologies de la santé, a créé un vêtement intelligent qui permet de surveiller l’évolution de la scoliose chez les enfants. Cette invention contribue à diminuer le nombre de visites à l’hôpital et l’exposition aux rayons X. Convaincue que la maladie ne doit pas entraver la qualité de vie des enfants et des adolescentes, elle s’efforce de concevoir des vêtements colorés et durables. Sa technologie est actuellement testée au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine.
Une série d’événements à venir
Cette première édition marque le début d’une série d’événements qui se poursuivra en 2026. Ils offriront d’autres occasions de faire rayonner le génie inventif de la communauté de l’ÉTS et de souligner la portée concrète de ses innovations.