Un véritable voyage historique au cœur du quartier Griffintown
L’École de technologie supérieure (ÉTS) a inauguré la plus grande murale de Montréal, intitulée Lignes du temps, un projet artistique consacré à l’histoire du quartier Griffintown. Cette murale, située au coin des rues Peel et William, a été réalisée grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal, dans le cadre de l’Entente de développement culturel de Montréal.
Lors de cet événement, François Gagnon, directeur général et chef de la direction de l’École, Benoit Dorais, maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, Michel Vallée, président-directeur général de Culture pour tous et Jasmin Guérard-Alie, artiste d’Artducommun, ont tour à tour témoigné de l’importance de garder vivante l’histoire du quartier et démontré leur enthousiasme face à l’ampleur de ce projet significatif pour Griffintown.
« L’ÉTS est heureuse de contribuer à l’enrichissement du patrimoine artistique de Montréal grâce à cette murale spectaculaire. Nous souhaitons participer activement au renouveau culturel de Griffintown et ce type de projet nous permet de le faire tout en honorant l’histoire de notre quartier. », a déclaré François Gagnon, directeur général et chef de la direction de l’ÉTS.
« Pour moi, l’art revêt une grande importance au sein de notre culture québécoise. La nouvelle murale extérieure qui a été inaugurée aujourd’hui à l’École de technologie supérieure est profondément ancrée dans l’histoire. Elle offre aux étudiantes et étudiants, au personnel ainsi qu’à tous ceux et celles qui fréquentent l’université une opportunité unique de se connecter avec l’histoire et le patrimoine. Cette magnifique murale embellit également le quartier et permet une meilleure accessibilité à l’art, tout en contribuant au soutien de nos artistes et au rayonnement de notre culture. » a ajouté Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région de l’Outaouais.
« Cette œuvre magistrale, créée par le collectif d’artistes Artducommun, est bien plus qu’une simple murale. Elle représente un voyage artistique à travers l’histoire de Griffintown, révélant son riche patrimoine et son évolution au fil des ans. La Ville de Montréal est fière de soutenir l’art public et la culture et d’avoir pu offrir un appui financier à ce projet extraordinaire. Cette murale ne manquera pas de devenir une icône, rappelant à toutes les Montréalaises et à tous les Montréalais l’importance de l’art dans notre quotidien et de l’ÉTS comme acteur majeur du secteur. », a souligné Benoit Dorais, vice-président du comité exécutif et responsable de l’habitation, des stratégies et transactions immobilières, des affaires juridiques et des projets immobiliers stratégiques et maire de l’arrondissement du Sud-Ouest.
L’engagement de l’ÉTS dans son quartier
Lignes du temps s’inscrit dans le cadre du Programme d’intégration des arts et de la culture de l’ÉTS (PIAC), une initiative visant à positionner l’établissement comme un acteur clé dans la création et la diffusion d’œuvres d’art au sein de sa communauté de même que pour les citoyen(ne)s et visiteur(euse)s de son quartier universitaire tant par les arts visuels, les arts de la scène que par les arts technologiques.
Devant l’enthousiasme et la fierté suscités par la sélection de cette murale, l’ÉTS a décidé d’aller encore plus loin en ajoutant une deuxième phase au projet d’origine. Grâce à cette décision, l’ÉTS détient désormais la plus grande murale de Montréal, un symbole impressionnant de son engagement envers l’art et la culture.
Un hommage à l’histoire de Griffintown
Le collectif d’artistes Artducommun, composé de Jasmin Guérard-Alie et Simon Bachand, et l’organisme producteur de la murale Artgang, ont consacré tout l’été à la création de cette murale impressionnante de plus de 19 000 pieds carrés, qui met en lumière différentes étapes de l’évolution de Griffintown, l’un des plus anciens quartiers de Montréal.
Lignes du temps est bien plus qu’une simple œuvre d’art, elle a nécessité les conseils éclairés de Pierre Guillot-Hurtubise, passionné reconnu de l’histoire brassicole du quartier et propriétaire de plusieurs des artéfacts du musée Dow hébergé par l’ÉTS. La murale révèle les vestiges de l’occupation des premiers peuples, célèbre la présence historique de la communauté irlandaise, rend hommage au développement industriel à travers le canal de Lachine et met de l’avant le patrimoine brassicole du site, ainsi que de nombreux autres éléments captivants.
Cliquez ici pour découvrir la murale en vidéo.
Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et de la Ville de Montréal dans le cadre de l'Entente de développement culturel de Montréal.