12 décembre 2022
Le rôle de l’ÉTS pour la biodiversité
En tant que membre fondateur du mouvement international Nature Positive, l’ÉTS reconnait le rôle essentiel que doivent jouer les établissements d’enseignement et de recherche dans la lutte contre la perte de biodiversité et pour le rehaussement écologique. C’est pourquoi nous nous sommes engagés avec dix autres universités québécoises à faire montre d’exemplarité et à être des leaders du mouvement de restauration de la nature.
Depuis plusieurs années, l’ÉTS met en place des stratégies et des actions concrètes afin de contribuer positivement à la diversité biologique.
La création de cinq zones de biodiversité pensée spécifiquement pour les pollinisateurs, l’aménagement de deux nouveaux parcs conçus dans un esprit de résilience aux changements climatiques, l’intégration d’un toit vert biologique de 675 m2 ainsi que la piétonnisation et le verdissement de la rue Murray réalisés par la Ville de Montréal à la demande de l’ÉTS comptent parmi les actions phares de l’ÉTS. En plus de ces initiatives, l’École a créé des zones d’agricultures urbaines, installé 17 bacs de plantation et planté 64 nouveaux arbres majoritairement indigènes.
Afin de mesurer les retombées des actions mises en place et de valider la pertinence des actions à venir, l’ÉTS a fait réaliser cinq inventaires de la biodiversité sur son campus depuis 2021. Les inventaires ornithologiques ont, entre autres, permis de constater la présence du martinet ramoneur dans le ciel de l’ÉTS. Des projets de conception d’infrastructures visant à protéger cette espèce en péril sont d’ailleurs à l’étude et mettent à profit l’expertise du corps professoral de l’établissement.
« L’engagement envers la protection de la biodiversité est une course contre la montre que nous n’avons pas les moyens de perdre. C’est pourquoi nous travaillons en concertation avec des partenaires universitaires, municipaux et sociaux au développement d’un projet ambitieux de corridor écologique qui placera le campus de l’ÉTS au cœur d’un réseau de parcs et de milieux naturels. Avec ce nouvel ensemble de biodiversité en plein centre de Montréal, nous avons l’ambition de relier le Canal de Lachine au sommet du Mont-Royal. », explique Cédrick Pautel, secrétaire général de l’ÉTS.
L’Équipe du développement durable de l’ÉTS, qui coordonne ces démarches, est épaulée par de nombreux partenaires scientifiques du milieu afin d’agir de manière cohérente sur la biodiversité urbaine du campus et des territoires urbains avoisinants. Parmi les projets phares à venir, notons la création de corridors écologiques, la mise en place d’un toit vert maraicher et mellifère qui alimentera le futur café étudiant, l’installation de nichoirs et des initiatives de sensibilisation de nos communautés.
La 15e édition de la Conférence des Parties (COP15) rassemble présentement des leaders mondiaux qui se réunissent afin de développer un cadre mondial commun pour restaurer et protéger la biodiversité. C’est dans ce contexte que l’ÉTS, avec la collaboration de l’Université de Montréal et de l’INRS, organisent deux événements sur le rôle des universités dans la préservation de la biodiversitéque ce soit par leur gouvernance et leurs actions institutionnelles, ou par les recherches menées en leur sein.
Pour l’ÉTS, le développement technologique et économique du Québec doit être fait de façon durable. L’urgence d’agir implique également un transfert rapide et efficace des innovations vers les milieux concernés. Les 17 chaires et unités de recherche liées au développement durable de l’ÉTS participent à la préservation de la biodiversité en trouvant des méthodes, des outils et des procédés pour réduire les effets des changements climatiques, mais aussi en utilisant les ressources de manière durable et circulaire. Notons par exemple le Laboratoire de recherche HC3, le Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable (CIRODD), le Centre d’études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CERIEC) et le Réseau de recherche en économie circulaire du Québec (RRECQ) qui contribuent à accélérer la transformation de la société afin de soutenir la transition socioécologique.
Julien-Pierre Lacombe
Conseiller en développement durable
Secrétariat général
