Fruit d’un travail considérable et rigoureux, le dévoilement de la première Feuille de route gouvernementale en économie circulaire (FREC) 2024-2028 est un acte fondateur indispensable pour mobiliser le Québec dans sa transition vers une économie plus durable et circulaire.
L’économie du Québec n’est circulaire qu’à 3,5 % alors que la moyenne mondiale est de 7,2 %. Dans ce contexte, l’École de technologie supérieure (ÉTS), le Centre d’études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CERIEC), l’Institut de recherche sur les infrastructures résilientes et circulaires (AdapT) et le Réseau de recherche en économie circulaire du Québec (RRECQ) soulignent l’importance de l’adoption de ce cadre de gouvernance dont l’ambition est de faire du Québec un pôle d’innovation et d’excellence dans le domaine de l’économie circulaire.
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Une feuille de route aussi attendue qu’incontournable
Découlant directement de la Stratégie gouvernementale de développement durable (SGDD) 2023-2028, la FREC est une réponse concrète aux demandes de nombreuses parties prenantes engagées dans la transition vers l’économie circulaire depuis plusieurs années, dont plusieurs ont pu contribuer directement aux travaux reliés à son élaboration.
Même si la FREC concerne en premier lieu les ministères et organismes, l’ÉTS estime important de bâtir des ponts de collaborations durables avec le milieu de l’enseignement et de la recherche. Ceci est particulièrement vrai pour accompagner les secteurs prioritaires identifiés par la FREC, soit le bioalimentaire, la construction, le manufacturier, les mines et l’énergie.
Une occasion d’appuyer davantage la recherche et l’innovation en économie circulaire
C’est donc l’occasion de rappeler au gouvernement l’importance d’intensifier le soutien financier, et à long terme, de la recherche et de l’innovation en économie circulaire. Face aux défis climatiques et à l’impact de nos modèles économiques sur les écosystèmes, l’ÉTS s’engage à contribuer activement à la mise en œuvre de la FREC, notamment par le biais du CERIEC et de l’Institut AdapT. Il est important de bâtir des ponts de collaborations durables avec le milieu de l’enseignement et de la recherche, afin que cette feuille de route permette une réelle accélération de la transition.
Le succès de la FREC reposera en bonne partie sur la capacité, déjà démontrée au Québec, de concertation et de collaboration entre les gouvernements, les institutions, les entreprises et les territoires, sans oublier les regroupements d’affaires, environnementaux et sociaux. Les opportunités sont nombreuses pour renforcer la position du Québec comme leader nord-américain en matière d’économie circulaire.
Renseignements :
Émilie Chiasson
CERIEC