De 1961 à 1976
À cette époque, au Québec, l’enseignement technique industriel était porté par une soixantaine d’établissements qui donnaient des formations de deux ans. Autour de 70 techniques et métiers y étaient enseignés. De plus, 11 instituts de technologie offraient des cours spécialisés de trois ans pour la formation de techniciens industriels. Il était clairement établi que l’industrie québécoise manquait de professionnels spécialisés de haute compétence technologique.
S’ensuivit la mise en œuvre d’un projet pilote ayant pour but de former des diplômés en « technologie supérieure » dans les secteurs de la mécanique et de l’électricité. En 1974, après le succès du projet pilote, les lettres patentes de l’École de technologie supérieure, institution d’éducation de niveau universitaire, sont émises. Toutefois, la formation reçue par ses étudiants n’aboutit à aucun titre leur permettant d’exercer dans leur domaine d’études. Ainsi, bien que bacheliers et compétents, ils ne peuvent exercer des tâches réservées aux ingénieurs. En 1976, l’ÉTS entame donc un processus d’accréditation de ses diplômés auprès de l’Office des professions du Québec (OPQ), l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) et la Corporation des techniciens professionnels de la province de Québec (CTPQ).