Karine Leblanc, Ambassadrice Leadership ÉTS
Mobiliser pour avancer : l’humain derrière la machine
13 octobre 2022Professionnelle engagée et à l'esprit ouvert, Karine Leblanc crée des liens significatifs partout dans le monde. Diplômée en génie mécanique en 2002, cette femme d’affaires au riche parcours a travaillé ferme pour se créer une carrière à la fois passionnante et gratifiante. Résidant en Californie du Sud, elle est aujourd’hui directrice des ventes nationales pour iAIRE, conférencière, coach et autrice d’un best-seller.
D’aussi loin qu’elle se souvienne, Karine Leblanc s’est intéressée au domaine de l’ingénierie. Curieuse, la jeune fille discutait souvent avec son père de mécanique du bâtiment, matière qu’il enseignait au cégep. « Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup d’options dans ce domaine-là. Plomberie, chauffage, climatisation, électricité, ventilation… Il y avait du choix, et c’est exactement ce que je voulais! Je souhaitais un parcours concret, qui me permettrait de trouver un emploi rapidement après mes études. Et en mécanique du bâtiment, le placement était de 100 %. »
De contacts et d’audace
Après avoir fait une technique au cégep en mécanique du bâtiment, Karine Leblanc se met à rêver à la liberté que pouvait représenter une carrière d’ingénieure. Fonceuse et déterminée, elle est alors la seule de sa cohorte de 200 finissants à se tourner vers des études universitaires. « On me disait : "Tu ne devrais pas y aller, ça va être trop dur." Mais je me suis dit : "Non, moi, j’y vais!" Je voulais vraiment étudier à l’ÉTS, même si cela impliquait que je devais déménager dans la grande ville de Montréal. Dès ma première année de cégep, je le savais déjà, mon choix était fait. Je savais que cette université était la meilleure pour moi car elle était axée sur le côté pratique, et c’est ce qui m’attirait. »
Son souhait a été exaucé. Dès le début de son cheminement universitaire, l’Ambassadrice ÉTS – Leadership s’est fortement engagée dans la vie scolaire de l’École, aimant plus que tout rassembler les personnes autour de projets inspirants. Sa passion pour les interactions humaines l’amène à organiser des visites guidées de l’établissement, incluant la salle mécanique, à s’impliquer dans la section étudiante de l’ASHRAE (American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers) et à participer aux Jeux de génie. « J’ai toujours aimé m’impliquer. Tout ce qui concerne l’humain, les liens entre les personnes, ça m’allume vraiment. À l’ÉTS, les gens m’ont vraiment marquée », résume-t-elle.
Cet engagement dans la communauté de l’ÉTS ne s’est jamais émoussé chez Karine Leblanc. En 2018, elle a d’ailleurs reçu l’une des dix médailles décernées par l’ÉTS dans le cadre du 50e anniversaire du réseau de l'Université du Québec, un honneur soulignant l’apport exceptionnel de personnalités qui, au fil des ans, ont marqué leur alma mater par leurs actions et leur engagement.
S’investir pour créer un impact
Encore aujourd’hui, son intérêt marqué pour les personnes qui l’entourent se reflète chaque jour dans son travail. En janvier 2022, elle a publié « How to Be Human in a Technical World, un ouvrage qui traite de l’importance des habiletés humaines – les soft skills – dans le développement professionnel. « Tout ce que je fais a un impact sur le plan humain. Mon travail consiste à m’assurer que les édifices soient à la fois confortables et sûrs. Je contribue directement à la qualité de l’air dans nos bâtiments, surtout dans les hôpitaux. Je fais aussi partie de la solution au réchauffement climatique en proposant des produits et des systèmes énergétiques bons pour la planète. Mon expertise a un impact bénéfique sur le bien-être des gens, où qu’ils aillent, et c’est important pour moi. Ça me pousse à me dépasser au quotidien. »
Inspirer la relève à s’exprimer
Karine Leblanc est extrêmement fière de son nouveau rôle d’Ambassadrice ÉTS. Elle pèse ses mots lorsqu’elle affirme que l’École a changé sa vie. Son parcours à l’ÉTS l’a aidée à découvrir qui elle était, et les stages lui ont fait découvrir des entreprises inspirantes. L’ingénieure est tout aussi reconnaissante envers les membres du corps professoral qui l’ont si bien encouragée et accompagnée. « Être ambassadrice de l’ÉTS, c’est représenter mon école à travers le monde. Je serai toujours fière de démontrer et de dire à quel point l’ÉTS est une école exceptionnelle, avec des clubs étudiants et un programme de stages qui, quant à moi, font toute la différence! »
Aujourd’hui vice-présidente adjointe de l’association des diplômés, le Réseau ÉTS, elle encourage vivement la relève à exprimer clairement ses attentes. « À la fin de mon deuxième stage, j’avais mentionné à mes collègues que mon rêve était d’aller apprendre l’anglais aux États-Unis. Si je n’avais pas mentionné haut et fort ce désir, on ne m’aurait sans doute jamais fait l’offre que j’ai reçue d’un troisième stage en Californie. Je conseille fortement aux futurs ingénieurs de cultiver des relations humaines solides durant leurs études à l’ÉTS, de trouver un mentor et de ne pas hésiter à faire connaître leurs aspirations et leurs passions à leur entourage. Tout est possible. Il n’y a pas de limites. Il faut oser, rêver et foncer! »