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Une première dans le monde des sous-marins à propulsion humaine!

Omer reçoit le Prix de l'innovation pour son système de propulsion Voith Schneider

25 juillet 2022

Les 14 membres du club Omer, qui conçoit et fabrique des sous-marins à propulsion humaine, ont parcouru quelque 5000 km pour se rendre à Gosport, en Angleterre, où se tenait la European International Submarine Race (eISR), du 4 au 15 juillet.

Avant de prendre place dans le Ocean Basin du QinetiQ, l'une des plus grandes installations hydrodynamiques au monde, le club étudiant devait d'abord faire ses preuves pour se classer. En raison du nombre de places limitées, ses membres ont dû se qualifier tout au long de l’année. 

La compétition 

La première semaine de compétition vise à préparer le bolide, en effectuant le dry check, le wet test et le safety test. Dès la deuxième semaine d’activité, les courses débutent. Le parcours, en forme de U, évolue au fil de la semaine pour augmenter le degré de difficulté.

Si, le lundi, la deuxième ligne droite s'effectue sans difficulté, un slalom est ajouté dès la journée suivante pour compliquer la tâche aux équipes. En comparaison avec la compétition américaine, la compétition anglaise est beaucoup plus ardue, puisque les équipes doivent faire preuve d’une grande agilité. Le but ultime est de terminer le parcours le plus rapidement possible. 

Les membres de Omer en préparation
Les membres du club Omer lors de leur préparation.

Les défis

Le club Omer est l'un des plus anciens de l’ÉTS, mais cette année, le plus grand défi était d’aller en compétition avec une jeune équipe, un tout nouveau sous-marin et une technologie de propulsion jamais utilisée avant. En plus de tous ces enjeux, l’équipe s’est rendu compte, avant que le sous-marin soit envoyé par cargo en Angleterre, que le boîtier dans lequel le système directionnel se trouve prenait trop de place dans la coque et que les mouvements des pilotes étaient gênés par celui-ci.

L’équipe a dû redoubler d’ardeur pour faire des ajustements, faisant en sorte que le système de direction d’appoint devienne le système principal.

Les résultats 

Malgré l’incapacité de terminer le circuit à 100 %, le club s’est envolé vers le Québec avec le très convoité Prix de l’innovation pour son système à propulsion Voith Schneider.

L’équipe s’est aussi méritée le Prix de la communication pour les pilotes qui ont su communiquer par les pieds lors des différentes courses. Un exploit remarquable!

Camille Morin, capitaine du club et originaire de Fermont, sur la Côte-Nord, s’est dite fière de l’avancée du club durant la compétition, ainsi que de l’aide qu'Omer a apportée aux autres équipes présentes. 

Le système de propulsion Voith Schneider

Un propulseur Voith Schneider (VSP, en anglais), ou propulseur cycloïdal, est un système de propulsion maritime. Il est constitué d'un ensemble de 4 à 6 pales verticales orientables, en rotation sous la coque du bateau. Le fonctionnement des pales est comparable à celui d'ailes d'avion verticales : elles sont placées en permanence de façon à générer ensemble une poussée dans le sens d'avancement voulu. Ce système permet de développer très rapidement une poussée dans une direction quelconque, ce qui explique la grande maniabilité des bateaux qui en sont équipés.

Source :

Yan Sasseville

Service des communications et du recrutement étudiant 

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