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L'ÉTS vous donne rendez-vous à sa journée portes ouvertes qui aura lieu sur son campus à l'automne et à l'hiver : Samedi 18 novembre 2023 Samedi 17 février 2024 Le dépôt de votre demande d'admission à un programme de baccalauréat ou au cheminement universitaire en technologie sera gratuit si vous étudiez ou détenez un diplôme collégial d'un établissement québécois.

Bureau du respect de la personne

Bienvenue sur la page Web du Bureau du respect de la personne (BRP). Vous y trouverez des informations sur notre mission et nos services.

Ceux-ci s'adressent à toute la communauté étudiante, aux membres du personnel et à ceux des instances de l’École de technologie supérieure (ÉTS). Ils sont confidentiels et gratuits.

Ensemble pour des conflits respectueux

Le Bureau du respect de la personne (BRP) tient une campagne intitulée Ensemble pour des conflits respectueux du 21 au 30 mai prochain. Cette nouvelle campagne sensibilisera la communauté universitaire sur l’importance d’aborder et de gérer les conflits avec respect.

Les signalements des dernières années au BRP démontrent l’importance d’outiller les gens pour leur permettre d’exprimer leurs désaccords, nommer les tensions quand elles sont présentes dans le cadre d’une relation académique ou professionnelle et trouver des solutions en passant à l’action de façon respectueuse et affirmative.

BRP + Bureau du respect de la personne avec respect.

Oops, une erreur est survenue. Actuellement, aucun événement n'est disponible.

Vous êtes invité(e) à explorer notre section Événements pour trouver des activités intéressantes en attendant que nos administrateurs résolvent ce problème. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée.

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Formations obligatoires sur les violences à caractère sexuel


Le Bureau du respect de la personne (BRP) est là pour vous écouter, vous conseiller, vous soutenir et vous accompagner dans vos démarches.

Vous avez droit à un milieu de travail, d’études et de vie exempt de harcèlement et de violence à caractère sexuel. Seule la personne qui vous harcèle ou qui est violente envers vous est responsable de son comportement; vous n’en portez aucunement la responsabilité.

Vous pouvez communiquer avec nous pour discuter de la situation en toute confidentialité. Nous pouvons vous aider à comprendre ce qui arrive et élaborer ensemble des pistes de solutions aux problèmes rencontrés.

Si vous ne souhaitez pas signaler la situation au BRP, vous pouvez :

  • parler à la personne qui a un comportement problématique. Si cela est possible et sécuritaire, dites-lui clairement que son comportement est importun, offensant, intimidant ou humiliant.
  • Vous pouvez faire cette démarche verbalement, de préférence en présence d'une autre personne témoin, ou par écrit; dans ce cas, conservez une copie de votre lettre.
  • vous confier à une personne en qui vous avez confiance.
  • demander de l’aide pour faire face aux répercussions psychologiques de la situation (Programme d'aide aux employés, Services à la vie étudiante, etc.). Signalez les difficultés que vous rencontrez à votre supérieur ou supérieure hiérarchique, ou à toute autre personne en autorité.
  • documenter les événements. Prenez en note les détails des incidents : date, heure, endroit, nom des témoins, gestes posés, mots prononcés, vos sentiments, vos réactions, nom des personnes à qui vous en avez parlé, etc. Conservez tout élément de preuve (courriels, captures d’écran, autres types d’échanges verbaux ou écrits (Messenger, textos, etc.).

Un signalement est fait dès qu’une situation est dénoncée au BRP. L’objectif du signalement est de rapporter une situation préoccupante ou un comportement inapproprié et de connaître les démarches qu’il est possible d’entreprendre pour y mettre fin et éviter que cela s’aggrave. Il est possible de signaler une situation au BRP, que vous soyez témoin ou victime. L’incivilité, le conflit, le harcèlement et la violence à caractère sexuel peuvent faire l’objet d’un signalement.

La plainte n’est possible que pour les situations de harcèlement ou de violence à caractère sexuel. Elle est faite par écrit dans le formulaire du BRP et formulée par la personne victime. L’objectif de la plainte est d’évaluer la situation afin qu’elle mène – si la plainte est jugée recevable – à une enquête et, le cas échéant, à des mesures disciplinaires ou administratives. Il s’agit d’une autre façon de faire cesser une situation. Pour remplir un formulaire de plainte, vous devez contacter le BRP qui pourra vous guider dans le processus.

Vous pouvez jouer un rôle essentiel pour faire cesser la situation ou éviter qu’elle ne s’aggrave. Par vos paroles ou vos actions, vous pouvez rappeler que le respect est important à l’ÉTS et qu’aucune forme de violence n’y est tolérée. Votre soutien peut également être inestimable pour la personne qui subit le comportement violent ou irrespectueux.

En tant que témoin, vous pouvez consulter le Bureau du respect de la personne de façon confidentielle pour obtenir des conseils. Il est important de ne pas minimiser ce que vous venez d’entendre ou de voir.

Si vous ne souhaitez pas signaler la situation au BRP, vous pouvez :

  • offrir votre aide : vérifiez auprès de la personne si elle accepte que vous l’aidiez et assurez-vous que votre intervention n’augmentera pas la dangerosité de la situation.
  • manifester votre désaccord : faites savoir à la personne que ce comportement est inacceptable à l’ÉTS. Rappelez-lui que l’ÉTS a des politiques en matière de harcèlement et de violences à caractère sexuel.
  • soutenir la personne. Dirigez-la vers des ressources. Invitez-la à communiquer avec le BRP ou à parler à une personne en autorité en qui elle a confiance. Offrez-lui de l'accompagner au BRP.

Vous pouvez consulter le Bureau du respect de la personne de façon confidentielle pour obtenir des conseils personnalisés. 

Voici par ailleurs quelques suggestions sur la posture à adopter et des pistes de solutions possibles : 

  • Faites preuve d’empathie envers la personne qui s’est confiée à vous. 
  • Accueillez la personne et écoutez-la sans jugement. 
  • Ne minimisez pas ce que l'on vous confie. 
  • Invitez la personne à exprimer ses besoins en lui demandant ce qu’elle souhaite faire en lien avec la situation et de quelle façon vous pouvez l’aider. 
  • Orientez la personne au Bureau du respect de la personne ou au Bureau de la prévention et de la sécurité, au besoin. 
  • Offrez d’accompagner la personne.

Faire face à un signalement ou une plainte peut être difficile.

Si vous pensez faire l’objet d’un signalement ou d’une plainte, vous pouvez consulter le Bureau du respect de la personne de façon confidentielle pour obtenir des conseils ou pour en connaître davantage sur ses processus et le cadre réglementaire applicable.

Notre mission

La mission du Bureau du respect de la personne est de contribuer à faire de l’École de technologie supérieure un milieu de travail, d’études et de vie ouvert et respectueux, où chaque personne se sent accueillie et respectée, et où la diversité est valorisée et vécue comme un atout et un enrichissement.

Pour ce faire, nous agissons sur quatre plans :

  • Prévention, par la sensibilisation, l’éducation, la formation et le coaching;
  • Résolution, par la médiation et la résolution de problème;
  • Traitement, par l’accueil et le suivi des plaintes de harcèlement ou de violence à caractère sexuel;
  • Accompagnement, par le soutien apporté aux victimes, aux témoins et, dans la mesure où cela s’avère possible, aux personnes mises en cause.

Nous pouvons également intervenir auprès de quiconque se trouvant sur le campus, qu’il s’agisse d’une personne employée par une entreprise contractante ou locataire d’un espace appartenant à l’ÉTS ou d’une personne qui visite l’établissement relativement à un événement survenu sur le campus ou lors d’une activité organisée par l’ÉTS.

Notre cadre de référence

Le Bureau du respect de la personne agit notamment dans le cadre des lois et règlements suivants :

Notre approche

Nous privilégions une approche proactive, axée sur la résolution de problème et sur la prévention du harcèlement et des violences à caractère sexuel.

Différentes démarches sont proposées aux personnes qui font un signalement afin de trouver des solutions aux difficultés vécues, de les régler et d’en prévenir l’aggravation et la récidive.

Si l’approche de résolution de problème n’est pas appropriée ou ne donne pas les résultats attendus, une démarche formelle d’enquête de harcèlement ou de violence à caractère sexuel (VACS) peut être entreprise si la personne dépose une plainte. Des recommandations sont alors émises afin de prévenir la récidive et de favoriser un milieu de travail, d’études et de vie sain et exempt de harcèlement et de VACS.

Notre mandat

  • Développer, élaborer et mettre en place des outils et des programmes de prévention, d'éducation et de sensibilisation en matière de gestion des conflits, de harcèlement et de violence à caractère sexuel (VACS).
  • Élaborer, mettre en place et promouvoir des activités de sensibilisation et d’éducation en matière de harcèlement et de VACS.
  • Offrir des activités d’information et de sensibilisation sur le harcèlement et les VACS.
  • Organiser des ateliers sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques de certains groupes.
  • Assurer le coaching de personnes, notamment les gestionnaires, afin de les accompagner dans la mise en œuvre de mesures préventives et curatives.

  • Conseiller les personnes requérant nos services, évaluer la nature et l'étendue de la situation et intervenir conformément aux modalités d'intervention prévues par les politiques et règlements applicables.
  • Accompagner et conseiller le personnel et les étudiantes et étudiants en vue de trouver les meilleures pistes de solution pour la résolution d’un conflit et, s’il y a lieu, de s’assurer que les moyens nécessaires sont pris pour que cesse toute forme de harcèlement.
  • Conduire un processus de résolution de problème ou de recherche d’entente entre les personnes concernées.
  • Agir à titre d’intervenant ou de facilitateur dans le traitement de situations pouvant porter atteinte à la dignité des personnes.
  • Faire les liens nécessaires avec les unités concernées.

  • Accueillir les signalements, les plaintes et les demandes du personnel ou des étudiantes et étudiants reliés à des situations potentielles de harcèlement ou de VACS et procéder à la cueillette des données en ce sens.
  • Analyser la recevabilité des plaintes ou recommander leur délégation à une ressource spécialisée externe.
  • Assurer la gestion et le suivi des signalements et des plaintes.
  • Coordonner les étapes relatives à l’attribution et au suivi des mandats d’enquête à l’externe.

  • Assurer le lien avec les services ou départements concernés, lorsque nécessaire.
  • Assurer, en collaboration avec les services ou départements concernés, la mise en place de mesures d’accommodement lorsque nécessaire.
  • Recommander aux personnes compétentes les mesures qui devraient être prises si l’intégrité d'une personne est menacée.​
  • Assumer, dans son champ de compétence, les rôles de soutien et de conseil auprès de la direction de l’École de technologie supérieure et du Secrétariat général.
  • Maintenir une vigie des situations à risque. Lorsque requis, informer et émettre des recommandations au Secrétaire général, responsable de l’application de la politique.
  • Produire un bilan annuel de ses activités destiné au conseil d'administration et à la Direction générale.
  • Produire une reddition de compte annuelle en matière de violences à caractère sexuel destinée au ministère de l’Enseignement supérieur.

Nos valeurs

Ces valeurs fondamentales sont au cœur même de notre mandat :

  • Confidentialité : elle est capitale! Nous traitons de façon confidentielle toutes les informations que nous recevons et nous protégeons l’identité des personnes concernées.
  • Égalité : nous favorisons l’inclusion de toutes et de tous, quelles que soient les différences individuelles.
  • Engagement : pour que l’École de technologie supérieure puisse offrir un milieu de travail, d’études et de vie ouvert et respectueux, la collaboration pleine et entière de toutes et de tous est essentielle et nous favorisons cet engagement.
  • Équité : nous nous engageons à ce que le traitement des situations qui nous sont soumises soit effectué en toute équité et sans favoritisme, peu importe le statut de la personne requérante au sein de l’ÉTS.
  • Diligence : nous reconnaissons l’importance d’intervenir rapidement et efficacement lorsqu’une situation problématique est portée à notre attention.
  • Transparence : nous informons la communauté universitaire de notre fonctionnement et de nos services et nous mettons l’accent sur la consultation et l’implication de la communauté dans la recherche de solutions.
  • Sécurité : nous favorisons une culture qui encourage le signalement de situations pouvant mettre en danger la sécurité physique ou psychologique des personnes.

Rapports annuels

Les rapports annuels du Bureau du respect de la personne sont disponibles sur demande. Vous pouvez formuler une demande au brp@etsmtl.ca.

Services offerts

Les membres de la communauté universitaire peuvent communiquer directement avec le Bureau du respect de la personne sans intermédiaire et en toute confidentialité afin d’obtenir un rendez-vous en écrivant au brp@etsmtl.ca.

Une rencontre est alors planifiée afin d’échanger sur la situation vécue ou dont ils ont été témoins. Les différentes possibilités d’intervention sont également abordées. Cette consultation constitue un « signalement ».

Selon le type de situation et les besoins, le BRP propose différentes démarches pour faire cesser la situation :

Le BRP peut vous conseiller et vous accompagner dans la réalisation d’un objectif ou la résolution d’un problème. Si vous vous sentez démuni ou démunie ou si vous ne savez pas comment gérer une situation, nous pouvons vous soutenir.

L’intervention directe du BRP auprès de la personne visée par un signalement peut s’avérer nécessaire pour faire cesser une situation.

Dans ce type d’intervention, le BRP conscientise la personne visée quant aux attentes de l’École de technologie supérieure prévues dans ses politiques et ses règlements.

Le BRP peut vous soutenir en vous assistant dans les processus menant vers la résolution d’une situation problématique. Cet accompagnement peut s’avérer nécessaire si la situation vécue est particulièrement difficile ou si vous avez besoin d’une présence physique à vos côtés lors de certaines rencontres.

Les mesures d’accommodement ont pour but d’assurer votre sécurité et votre intégrité physique et psychologique et de permettre la poursuite normale de vos études et de votre prestation au travail. Pour ce faire, nous faisons appel aux personnes aptes à faciliter et à mettre en œuvre de tels accommodements.

La facilitation est un processus volontaire et confidentiel vous permettant de communiquer à la personne visée par le signalement que certains comportements, propos ou attitudes constituent du harcèlement ou de la violence à caractère sexuel.

Vous pouvez choisir de communiquer avec la personne mise en cause directement ou indirectement, verbalement ou par écrit, avec l’aide du BRP.

Si vous désirez obtenir des excuses de la part de la personne mise en cause et que cette dernière est prête à s’excuser, le BRP vous accompagnera tous les deux dans cette démarche.

Il est parfois nécessaire que le BRP contacte la personne responsable d’une équipe, un service ou un département afin que celle-ci intervienne pour prévenir ou faire cesser une situation problématique. Le BRP la soutient pour l’aider à intervenir adéquatement selon la situation.

La résolution de problème est l’approche privilégiée par le BRP, particulièrement dans les cas d'incivilité et de conflit. C’est une démarche volontaire entre les personnes impliquées afin de trouver des solutions aux problèmes identifiés. Il s’agit d’une démarche de recherche de solutions plutôt que de coupables. Cette démarche peut mener à une entente de bon fonctionnement entérinée par les deux parties. Le BRP assure un suivi de l’entente dans les semaines ou les mois qui suivent.

Habituellement, la démarche de résolution de problème est considérée avant le dépôt de toute plainte. Si la démarche de résolution de problème n’est pas jugée appropriée, si elle a été refusée par l’une des parties ou encore si elle s’est soldée par un échec, vous pouvez déposer une plainte de harcèlement psychologique ou de violences à caractère sexuel. Elle sera ensuite analysée afin de déterminer si elle est recevable, c’est-à-dire si les faits décrits correspondent à la définition de harcèlement ou de violence à caractère sexuel, selon le cas. Si la plainte est jugée recevable, elle fera l’objet d’une enquête. Celle-ci permettra de conclure si la plainte est considérée fondée ou non fondée.

Si la plainte n’est pas recevable, le BRP évalue s’il existe d’autres moyens de régler la situation et facilite la mise en place de ressources susceptibles de vous soutenir dans votre recherche de solutions.

Qu’est-ce que le harcèlement psychologique?

Le harcèlement est une conduite vexatoire se manifestant par des comportements, des paroles, des actes ou des gestes répétés qui sont hostiles ou non désirés, laquelle porte atteinte à la dignité ou à l’intégrité psychologique ou physique d’une personne de la communauté universitaire et qui entraîne, pour celle-ci, un milieu de travail, d’études et de vie néfaste.

Une seule conduite grave peut aussi constituer du harcèlement si elle porte une telle atteinte et produit un effet nocif continu pour la personne qui en est victime.

Pour que le harcèlement psychologique soit établi, les cinq critères suivants doivent être présents et démontrés :

  1. Conduite vexatoire;
  2. Caractère répétitif;
  3. Paroles, gestes ou comportements hostiles ou non désirés;
  4. Atteinte à la dignité ou à l’intégrité physique ou psychologique;
  5. Milieu de travail ou d’étude rendu néfaste.

Le harcèlement peut se manifester de différentes façons, par exemple :

  • Empêcher la personne de s’exprimer : l’interrompre sans cesse, lui interdire de parler aux autres, détruire le travail réalisé, la priver de toute possibilité de s’exprimer.
  • Isoler la personne : ne plus lui adresser la parole en public, ne plus lui parler du tout, nier sa présence, l’éloigner, la priver des moyens de communication (téléphone, ordinateur, courrier, etc.), empêcher les autres de lui adresser la parole.
  • Déconsidérer la personne : répandre des rumeurs à son égard, la ridiculiser, l’humilier, mettre en cause ses convictions ou sa vie privée, l’injurier ou la harceler sexuellement.
  • Discréditer la personne : ne plus lui donner de tâches à accomplir, l’obliger à réaliser des actions dévalorisantes, absurdes ou inférieures à ses compétences, la mettre en échec, simuler des fautes professionnelles, la dénigrer devant les autres.
  • Menacer, agresser la personne : hurler, la bousculer, endommager ses biens.
  • Déstabiliser la personne : se moquer de ses convictions, de ses goûts, de ses choix politiques, de ses points faibles, faire des allusions désobligeantes sans jamais les expliciter, mettre en doute ses capacités de jugement et de décision.

Exemples inspirés du site de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail.

L'exercice normal du droit de gérance

L’exercice des activités de gestion d'un ou une supérieure hiérarchique ne constitue pas du harcèlement. Le droit de gérance se définit comme la gestion courante du rendement au travail ou de l’absentéisme, l’attribution des tâches, l’application de la gradation des sanctions et le congédiement.

Ces actions ne constituent pas du harcèlement psychologique dans la mesure où l’exercice de ce droit de gérance n’est pas abusif ou discriminatoire.

Les conflits au travail ou dans le milieu d’études

Les milieux de travail et d’études ne diffèrent pas d’autres milieux de vie et des conflits peuvent y survenir. Le conflit ne constitue pas du harcèlement psychologique, mais peut en être un facteur de risque. Les conflits qui font l’objet d’une saine gestion peuvent permettre la clarification des responsabilités et l’évolution des relations. À l’inverse, les conflits mal gérés ou non résolus peuvent mener au harcèlement psychologique.

Les conditions de travail et contraintes professionnelles difficiles

Les conditions de travail, les contraintes professionnelles difficiles et les changements organisationnels justifiés et qui affectent le personnel de façon non arbitraire, sans discrimination, ne constituent pas du harcèlement psychologique.

L'évaluation pédagogique

Dans le cadre des activités académiques, l’évaluation des connaissances et des compétences selon les exigences préalablement établies, de même que les demandes de correction des lacunes et difficultés soulevées, ne constituent pas du harcèlement psychologique dans la mesure où cela ne se fait pas de façon abusive ou discriminatoire.

Le stress relié au travail ou aux études

Le stress relié au travail ou aux études peut avoir d’autres origines que le harcèlement psychologique. Toutefois, l’accumulation de facteurs de stress peut constituer une circonstance à risque.

Source : Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail.

Qu’est-ce que la violence à caractère sexuel?

La notion de violence à caractère sexuel s’entend de toute forme de violence commise par le biais de pratiques sexuelles ou en ciblant la sexualité, dont l’agression sexuelle.  

Cette notion s’entend également de toute autre inconduite qui se manifeste notamment par des gestes, paroles, comportements ou attitudes à connotation sexuelle non désirés, incluant celle relative aux diversités sexuelles ou de genre, exprimés directement ou indirectement, y compris par un moyen technologique. 

Les comportements suivants constituent, entre autres, des inconduites et violences à caractère sexuel : 

  • le sexisme, la misogynie, l’homophobie, la transphobie; 
  • la diffusion d’images ou de vidéos sexuelles dégradantes; 
  • les avances verbales ou propositions insistantes à caractère sexuel non désirées; 
  • la manifestation abusive d’intérêt non désiré; 
  • les commentaires, les allusions, les plaisanteries, les interpellations ou les insultes à caractère sexuel; 
  • les actes de voyeurisme ou d’exhibitionnisme; 
  • le harcèlement sexuel; 
  • le cyberharcèlement; 
  • la production ou la distribution d’images ou de vidéos sexuelles d’une personne sans son consentement; 
  • les avances physiques, les attouchements, les frôlements, les pincements, les baisers non désirés; 
  • l’imposition d’une intimité sexuelle non voulue; 
  • les promesses de récompense ou menaces de représailles, implicites ou explicites, liées à la satisfaction ou à la non-satisfaction d’une demande à caractère sexuel. 

Le consentement est un accord explicite, libre, maintenu et éclairé d’une personne à se livrer à une activité intime, sexuelle ou amoureuse précise. Il doit impérativement être obtenu.

  • Il ne doit jamais être obtenu au moyen de menace ou de contrainte. Il doit être donné volontairement par la personne.
  • Il n'est jamais présumé ou implicite. Un silence ou l'absence de refus n'est pas un consentement.
  • Il ne peut pas être donné si la personne est sous l'influence de drogues ou d'alcool ou si elle est inconsciente.
  • Il ne peut pas être obtenu par une personne qui abuse d'une position de confiance, de pouvoir ou d'autorité.
  • Il n'est plus valide si la personne manifeste, en cours de route, son désaccord à la poursuite des pratiques sexuelles par ses paroles ou son comportement.

La violence à caractère sexuel peut se manifester en personne, au téléphone, verbalement ou par écrit et par des moyens technologiques, sur Internet et les réseaux sociaux.

Ce type de violence peut prendre les formes suivantes, sans toutefois s’y limiter :

  • Faire des blagues à caractère sexuel;
  • Émettre des commentaires à connotation sexuelle à propos du corps ou de l’apparence d’une personne;
  • Déshabiller une personne du regard;
  • Solliciter une personne avec insistance pour une sortie malgré son refus ou son silence;
  • Faire allusion à ses propres activités sexuelles devant d’autres personnes;
  • Questionner une personne sur ses pratiques sexuelles;
  • Ne pas respecter une limite nommée;
  • Embrasser de force;
  • Faire des attouchements sexuels non consentis;
  • Forcer une personne à adopter des actes sexuels sur soi ou sur une autre personne;
  • Coincer ou isoler dans le but de forcer un comportement sexuel;
  • Intoxiquer dans le but d’agresser sexuellement une personne;
  • Poser tout geste qui va à l’encontre de la notion de consentement;
  • Tenir des propos sexistes et misogynes;
  • Poser des gestes obscènes ou faire des mimiques indécentes;
  • Exposer des images sexuelles dégradantes;
  • Faire un appel téléphonique obscène;
  • Capter ou diffuser des images sexuelles d’une personne sans son consentement;
  • Contraindre une personne à visionner du matériel sexuel;
  • Prendre part à de l’exploitation sexuelle.

Besoin d'aide?

Nous sommes là pour vous. Il est difficile d’affronter seul ou seule les répercussions psychologiques et physiques d’un comportement de harcèlement ou de violence à caractère sexuel.

Venez nous consulter. Nous vous écouterons sans jugement, nous vous conseillerons, nous vous soutiendrons, nous vous accompagnerons et nous vous proposerons des solutions pour mettre fin à la situation qui vous affecte.

Info-aide violence sexuelle

Sans frais, bilingue et confidentiel, accessible 24/7, partout au Québec.

Téléphone : 1 888 933-9007

Site Web Info-aide violence sexuelle
Tel-Aide

Téléphone : 514 935-1101

Site Web Tel-Aide
Centre de prévention du suicide de Montréal

Téléphone : 1 866 277-3553

Site Web Centre de prévention du suicide de Montréal
Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST)

Téléphone : 514 873-7061

Sans frais : 1 800 265-1414

Site Web Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST)
Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

Téléphone : 514 873-5146

Sans frais : 1 800 361-6477

Site Web Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse
Regroupement québécois des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS)

Téléphone : 514 529-5252

Site Web Regroupement québécois des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS)
Groupe d'aide et d'information sur le harcèlement sexuel et psychologique au travail de la province de Québec

Téléphone : 514 526-0789

Site Web Groupe d'aide et d'information sur le harcèlement sexuel et psychologique au travail de la province de Québec
Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal

Téléphone : 514 934-0505, p.7455 (de 9 h à 17 h) 

Téléphone : 514 933-9007 (24/7)

Site Web Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal
Trêve pour Elles – Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel

Téléphone : 514 251-0323

Site Web Trêve pour Elles – Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel
Centre de prévention et d'intervention pour les victimes d'agression sexuelle

Téléphone : 450 669-9053

Site Web Centre de prévention et d'intervention pour les victimes d'agression sexuelle

Vidéos d'information

La vidéo ouvre sur un fond rose montrant une porte avec une affiche montrant l’acronyme BPRH.
Narration : Dans les paroles et dans les faits, tout est une histoire de respect.
La porte s'ouvre.
Deux personnages féminins discutent, le mot « Respect » s'affiche.
On aperçoit ensuite une main blanche au poing fermé sur un fond noir. La silhouette d'un personnage se trouve debout, sur l'avant-bras. Ce personnage baisse la tête.
Narration : C'est l'histoire d'une prise de pouvoir, d'une tête baissée, dans les couloirs.
Un personnage en chute libre est entouré d'éclairs sur un fond rouge.
Narration : Parce qu'il contient de la violence dont il faut avoir conscience. C'est aussi l'histoire d'un acte qui aura beaucoup d'impact.
Le personnage finit par disparaître.
On montre ensuite plusieurs fenêtres d'applications de réseaux sociaux.
Narration : C'est l'histoire d'une confiance en soi perdue sur les réseaux sociaux.
Quatre bulles de discussion s'affichent ensuite avec les mots : « Ça va pas trop… »
Narration : D'une souffrance qui reste et blesse, que l'on ne partage qu'à demi-mot.
Les deux dernières bulles disparaissent pour ne laisser que les deux bulles formant les mots « Ça va ».
Apparaissent ensuite plusieurs bulles de discussion de couleur rose, grise et gris foncé formant une sorte de nuage entouré d'éclairs.
Narration : Cette suite de moqueries anecdotiques, du harcèlement psychologique.
Un personnage monte les marches d'un escalier.
Narration : C'est ce geste d'intimidation qui ralentit une ambition.
Une main apparaît et en claquant des doigts sur les marches de l'escalier, celles-ci s'élargissent et deviennent impossibles à gravir.
Narration : Peut-être cette brève décision, que l'on nomme discrimination.
Un autre escalier apparaît dans le cadre. Trois autres personnages de couleur sombre y montent sans peine, pendant que le personnage qui s'y trouvait déjà demeure immobile, en arrière-plan.
Fond noir. Le mot « Non » est inscrit en rouge.
Narration : C'est une histoire qui peut être courte, parce qu'un non, ça veut dire non.
Le mot « Non » éclate en morceaux et fait place à une oreille.
Narration : À croire que parfois, l'oreille est sourde à la notion de consentement.
Plusieurs profils de personnages de différentes couleurs apparaissent sur un fond blanc.
Narration : Mais grâce à notre culture et nos valeurs, grâce à notre esprit d'ouverture et nos actions préventives,
Des mains de différentes couleurs apparaissent, toujours sur le même fond blanc.
On montre ensuite une main cliquant sur les bulles de conversation qui forment un nuage.
Narration : nous pouvons être les porte-parole, les actrices et les acteurs,
On revient sur l'image du personnage coincé dans un escalier trop abrupt. Une main intervient pour les aplanir.
Narration : pour que ces histoires restent fictives. Car c'est tout ça, le vivre-ensemble.
Apparaissent ensuite d'autres profils souriants, des bulles de discussion, une poignée de main et le mot « Valeurs ».
Narration : Ce sont nos valeurs qui s'assemblent, dans les paroles et dans les faits, pour une école où prime le respect.
On revient sur le fond rose avec l’acronyme BPRH. La porte entrouverte se referme.
Du texte s'affiche à l'écran : « Nous sommes le BPRH de l'ÉTS et nous sommes là pour vous soutenir, coacher, accompagner.
Pour prévenir et résoudre le harcèlement et les violences à caractère sexuel, et faire que chaque personne s'accomplisse dans un climat respectueux et sécuritaire. »
Ensuite, les locaux de l'organisation sont localisés sur un plan détaillé, et son adresse est affichée : 355, RUE DE LA MONTAGNE, LOCAL 104.1.
La vidéo se conclut sur le logo de l'ÉTS : « ÉTS, Le génie pour l'industrie. »

Une histoire de respect!

Présentation du Bureau du respect de la personne de l'ÉTS
Sur fond noir, on voit l'inscription BRP.
On voit le bâtiment gris de l'ÉTS, avec l'animation du logo du BRP.
Un homme entre dans le bâtiment et une femme en sort à travers une porte de verre.
On voit un gros plan de porte en verre avec l'inscription "ÉTS".
On voit deux dames marchant dans un jardin. Elles parlent en s'adressant à la caméra.
Dominique: Nous allons vous présenter aujourd'hui le bureau du respect de la personne de l'ÉTS.
Dominique avance touchant sa poitrine, et la deuxième femme, Rachel, en tendant ses mains vers l'avant.
Dominique: Je suis Dominique Bilodeau, directrice.
Rachel: Je suis Rachel-Diane Epoupa, technicienne.
Tout en marchant, Dominique bouge constamment sa main gauche.
Dominique: Nous allons vous présenter la mission du bureau, son rôle de soutien, d'accompagnement et d'intervention en matière de harcèlement psychologique, de violences à caractère sexuel et de discrimination au sein de la communauté de l'ÉTS.
Rachel fait relais à ses propos tout en jouant avec ses deux mains.
Rachel: Ensuite, nous évoquerons comment notre bureau travaille à promouvoir la civilité et le respect et à prévenir toute forme d'inconduite et d'incivilité.
Sur fond gris, on voit une présentation mobile du Bureau du Respect de la personne.
Sur fond gris, on voit un dessin représentant trois étudiants : l'une à vélo montrant du doigt l'ÉTS, l'autre assise avec un livre et le dernier debout tenant un classeur.
On voit un plan où Dominique ouvre la porte, et Rachel la suit par derrière pour entrer la première.
Puis, Dominique entre à son tour.
On voit un plan où l'on voit le dos des deux dames.
Elle sont en train de s’asseoir sur une chaise haute, dans un studio.
Elles enlèvent en même temps leurs masques.
On voit les deux dames sourire. Puis, elles rient en se regardant dans les yeux.
Plan serré de Dominique en train de parler.
Dominique: Notre mission est de contribuer à faire de l'ÉTS un milieu de vie, d'étude et de travail ouvert et respectueux où chaque personne se sent accueillie, respectée et où la diversité est valorisée et vécue comme un atout et un enrichissement.
Le plan revient sur les deux dames et derrière elles, un mur gris.
Rachel parle en joignant ses deux mains.
Rachel: Il y a quatre volets à notre travail. Tout d'abord, la prévention.
Sur fond gris, on a un plan de présentation du mot "Prévention".
Rachel parle en joignant ses deux mains, puis en les ouvrant.
Rachel: Par la sensibilisation, l'éducation, la formation et le coaching.
Retour au plan des deux femmes, Dominique se tait et a les yeux fixés sur la caméra.
Sur fond gris, on voit un plan de présentation du mot "Résolution".
Dominique: La résolution par la médiation et la résolution de problèmes.
Sur fond gris, on a un plan de présentation du mot "Traitement".
Rachel: Le traitement par la reception et le suivi des plaintes de harcèlement psychologique ou sexuel.
On revient sur les deux femmes, Rachel se penche la tête puis tourne vers Dominique.
Dominique tourne vers elle à son tour, et elles se regardent en souriant.
Sur fond gris, on a un plan de présentation du mot "Accompagnement".
Dominique: Et finalement, l'accompagnement par le soutien apporté aux victimes, aux témoins, et dans la mesure où ça s'avère possible, aux personnes mises en cause.
On voit Dominique parler et Rachel se toucher le visage.
Rachel se tait et regarde fixement la caméra.
Dominique continue de parler des mesures d'accompagnement.
On a un plan des mains de Dominique en train d'écrire sur son agenda.
Rachel: La mission du BRP peut également l'amener à intervenir auprès de toute personne présente sur le campus, qu'il s'agisse d'un employé d'une entreprise contractante ou locataire d'un espace appartenant à l'ÉTS, ou d'un visiteur relativement à un évènement survenu sur le campus, ou lors d'une activité organisée par l'ÉTS.
Plan plus éloigné où on voit Dominique derrière son bureau, parlant à un homme. Tout en parlant, elle joue avec son stylo.
Plan serré de Dominique parlant et fixant la caméra.
On voit Dominique écouter et prendre note.
Elle baisse un peu les yeux et hoche la tête, puis écrit sur son agenda.
On voit un plan des deux femmes, c'est Rachel qui parle.
Rachel: Le BRP couvre l'ensemble des membres de la communauté universitaire.
Dominique se tourne vers elle.
Sur fond gris, plan de présentation du mot "Les Dirigeant.es".
Rachel: C'est-à-dire les dirigeants, les cadres, les professeur⋅es, les maîtres d'enseignement, les chargé⋅es de cours, le personnel professionnel de soutien et technique, les étudiants et les étudiantes et les stagiaires de l'ÉTS, incluant les stagiaires post-doctoraux.
Sur le même fond gris, défilent les mots "Les cadres", "Les professeur.es".
Défilent les mots "Les maîtres d'enseignement", "Les chargé.es de cours".
Défilent les mots "Le personnel de soutien".
Défilent les mots "Les étudiant.es et stagiaires".
Défilent les mots "Les stagiaires post-doctoraux".
Plan serré de Rachel parlant tout en fixant la caméra.
Elle soulève ses sourcils et hoche la tête.
Rachel: Ce qui veut dire que les étudiants et les étudiantes qui vivent des situations problématiques dans leur milieu de stage peuvent également s'adresser au bureau.
Plan des deux femmes. Dominique parle et penche sa tête en avant.
Dominique: Exact.
Elle se redresse un peu et continue de parler. Rachel fixe la caméra. On la voit se tourner vers Dominique, puis elles se regardent.
Dominique: Tous les membres sont couverts lorsqu'ils participent à une activité universitaire.
Ensuite, elles reviennent fixer la caméra. On voit Dominique se tourner encore une fois vers l'autre.
Dominique: Qu'ils soient étudiants ou étudiantes, ou employés.
Puis elle se tourne vers la caméra et Rachel se tourne vers elle à son tour.
Elle fixe un instant la caméra puis se tourne vers l'autre femme et sourit.
Rachel: Alors concrètement, comment ça se passe ?
Elles se regardent un instant, et Dominique fixe ensuite la caméra.
Rachel sourit et passe une main dans ses cheveux.
Dominique parle et se tourne vers Rachel, puis fixe la caméra.
Elle bouge un peu sa main gauche.
Dominique: Ce serait une bonne idée de donner quelques exemples hypothétiques de situations qu'on rencontre au BRP.
En voici donc un premier.
Une étudiante trans contacte le bureau pour signaler une situation qu'elle vit avec ses collègues qui refusent de l'appeler par son prénom.
Sur fond gris, on voit une animation représentant une étudiante téléphoner.
Sur fond gris, on voit une bulle de dialogue jaune du mot "Vincent" entré par le haut.
Elle souligne que cela se fait une fois sur deux, et que la plupart du temps, elle a droit à des moqueries.
Une bulle de couleur rouge avec la phrase "Moi, c'est Anaïs", entre par le haut, suivie de trois autres bulles du mot "Vincent".
Un dessin d'une bouche apparaît au milieu des bulles.
Des signes d'injures sortent par la bouche, et le mot "HA HA".
Dominique: Elle précise également que son enseignant a fini par toujours bien la nommer, mais qu'il n'intervient pas quand ses collègues se moquent d'elle.
Plan mobile d'une animation de bouche cousue par une fermeture.
Rachel: Qu'est-ce que le BRP peut faire dans cette situation ?
Plan serré de Dominique, les yeux fixés vers la caméra. Elle parle.
Dominique: Pour l'étudiante trans, nous pourrions intervenir pour sensibiliser l'enseignant, le coacher au niveau des interventions qu'il peut faire au sein de sa classe, soutenir l'étudiante et intervenir auprès de la direction pour faire avancer la réflexion sur la diversité.
On la voit pencher sa tête vers sa gauche.
Plan des deux dames où Rachel parle. Dominique se tourne vers elle.
Rachel: On rencontre aussi des situations de "mobbing".
Sur fond gris, on passe à un plan de présentation du mot "Mobbing".
Rachel: Le mobbing, c'est une forme de harcèlement qui fait qu'une personne est exclue et dénigrée par un groupe sur une longue période.
Plan représentant une femme, exclue par d'autres personnes (sous forme de dessin) Le dessin de la femme exclue se rétracte en arrière, et les autres la suivent.
Rachel: En d'autres termes, le mobbing, c'est la meute contre la proie.
Plan des deux dames fixant la caméra, c'est Rachel qui parle.
Sur fond gris, on voit un dessin animé représentant un capitaine siffler son sifflet.
Rachel: Par exemple, imaginons un étudiant qui vit une situation problématique avec le capitaine de son club.
Il nous contacte parce qu'il dit qu'il n'en peut plus et que la situation est en train de dégénérer.
On voit un dessin représentant un étudiant assis sur un banc.
On voit un plan des deux dames fixant la caméra.
Rachel: Il précise qu'il subit du dénigrement de la part du capitaine, mais aussi de certains membres du club lors des réunions et sur leur page Facebook.
Sur fond gris, on voit un plan représentant le logo de Facebook avec une notification.
Rachel: Par exemple, ils ont mis des photos de lui en ligne en le comparant à une baleine en train de se noyer.
On voit un dessin représentant un smartphone avec une photo d'un homme-baleine.
Qu'est-ce que le BRP pourrait faire dans cette situation ?
Le plan se dissipe peu à peu.
Plan serré de Dominique, elle parle et fixe la caméra.
Dominique: Lors d'une situation de mobbing au sein d'un club, nous pourrions sensibiliser les membres sur ce qu'est le mobbing et sur l'importance du respect.
Elle penche un petit peu sa tête en avant.
Elle hoche un petit peu sa tête.
Dominique: Bien entendu, il est également possible d'entreprendre une résolution de problème entre l'étudiant et le capitaine afin de dégager une entente entre eux.
Elle continue de parler sur le "mobbing" au sein d'un club.
On la voit bien articuler et cligner à chaque fois ses yeux.
Dominique: Enfin, l'étudiant pourrait également déposer une plainte de harcèlement psychologique au BRP.
Prenons maintenant un exemple qui peut survenir en stage.
On voit un plan des deux dames, Dominique parle et se tourne vers l'autre.
Puis, elle fixe la caméra, et l'autre se tourne vers elle à son tour.
On voit Rachel toucher son visage.
Sur fond gris, on voit un dessin animé représentant deux étudiants s'échanger des propos.
Dominique: Par exemple, une étudiante nous contacte parce qu'elle subit des commentaires et des gestes à caractère sexuel de la part d'un de ses collègues dans son milieu de stage.
On a un plan des deux dames, c'est Dominique qui parle.
Dominique: Quand il passe à côté d'elle, il lui chuchote des mots grossiers.
Sur un fond gris, on voit un dessin représentant une aubergine, ensuite une pêche. On voit ensuite des dessins représentant des gouttes d'eau, puis des signes d'injures.
Rachel: L'étudiante pourrait penser que nous ne pouvons rien faire puisque la situation se produit en stage avec un employé du milieu de stage.
On a un plan des deux dames fixant la caméra, c'est Rachel qui parle.
Elle cligne un peu son œil gauche.
Dominique se penche la tête vers la droite puis se tourne vers l'autre.
Rachel: Qu'est-ce que le BRP pourrait faire dans cette situation ?
Rachel la regarde à son tour, puis fixe la caméra.
Dominique parle en fixant la caméra et se tourne constamment vers l'autre.
Dominique: Dans les faits, quand une situation survient dans un contexte d'un stage, le service de l'enseignement coopératif est impliqué et nous sollicitons les ressources humaines du milieu de stage.
Rachel écoute et se tourne un peu aussi vers sa partenaire.
On les voit fixer en même temps la caméra.
Plan serré de Dominique.
Dominique: Là encore, nous pouvons sensibiliser, intervenir en résolution de problème, ou entreprendre une démarche d'enquête.
Elle parle en penchant, un peu et de temps en temps, la tête en avant.
Dominique: Chaque fois qu'une situation est rapportée au BRP, nous mettons en place des mécanismes pour faire cesser la situation et pour prévenir la récidive.
Plan des deux dames fixant la caméra, c'est Rachel qui parle.
Rachel: Il y a également des situations vécues par des étudiants et des étudiantes de cycle supérieur.
On voit les dames hocher un peu la tête.
Rachel soulève un peu ses sourcils, et l'autre se tourne un peu vers elle.
Rachel: Par exemple, un étudiant explique que son superviseur est dur dans ses propos avec lui.
Rachel fronce un peu ses yeux en parlant.
Elle soulève ses sourcils et hoche la tête.
Rachel: Il lui dit qu'il n'est pas de niveau doctoral, que son travail ne correspond pas aux exigences demandées, que sa subvention arrive à sa fin.
Sur fond gris, on voit un dessin représentant des copies sous-évaluée "C-".
On voit un dessin représentant une tirelire cassée.
Plan des deux dames fixant la caméra, c'est Rachel qui parle.
Elle cligne un peu les yeux.
Rachel: Il ajoute que depuis quelques semaines, son superviseur ne répond pas à ses courriels, et l'ignore.
Sur fond gris, on a un dessin représentant un courriel avec des notifications de nouveaux messages.
Rachel: Il souligne être préoccupé et stressé. Il ne dort pas bien, il est anxieux.
On voit un dessin animé représentant un homme hochant la tête.
On voit une bulle de pensée négative vis-à-vis de l'immigration, puis deux autres bulles avec la représentation du Canada (feuille d'érable rouge) et un avion.
Rachel: Il craint que cela nuise à son statut à l'immigration.
Il se demande ce qu'il peut faire.
Pour cet étudiant, une résolution de problème entre lui et son enseignant serait une bonne approche, n'est-ce pas ?
Plan des deux dames fixant la caméra, c'est Rachel qui parle. Puis, elle se tourne vers Dominique.
Dominique se tourne vers elle à son tour, et hoche la tête pour adhérer.
Dominique: Tout à fait!
*Soupir* Dominique parle en penchant un peu la tête vers sa gauche.
Dominique: Très souvent, les étudiants et les étudiantes de cycle supérieur nous contactent pour trouver une solution au problème afin de poursuivre ou terminer leurs études.
Elle continue de parler en regardant sa partenaire.
Dominique: On joue alors le rôle de médiatrices.
On a un plan serré de Rachel parler en fixant la caméra.
Rachel: Le BRP peut aussi intervenir dans le cadre d'une situation qui surviendrait lors d'une soirée organisée par une association de l'ÉTS.
Elle fronce un peu les yeux puis soulève les sourcils.
On a un plan des deux dames fixant la caméra, c'est Dominique qui parle.
Dominique: Oui, par exemple, une étudiante nous contacte le lendemain d'une soirée organisée à laquelle elle a participée.
*Soupir*
Dominique: Elle souligne qu'à un moment donné, elle ne se sentait pas bien et elle a décidé de rentrer chez elle.
Un autre étudiant lui a offert de la ramener après un dernier verre.
Sur fond bleu, on a un dessin représentant deux verres se trinquer.
Dominique: Elle se souvient être embarquée dans la voiture, mais après, c'est le néant.
Sur fond violet, on voit un dessin animé représentant une voiture roulant la nuit.
Dominique: Elle s'est réveillée le lendemain, complètement nue dans son lit.
Sur fond gris, on voit un dessin représentant une femme nue dans un lit.
Dominique: Elle avait un message sur son cellulaire: "On remet ça quand tu veux".
On voit une animation représentant un smartphone recevant un message : "On remet ça quand tu veux".
Dominique: Elle pense avoir été droguée et agressée sexuellement.
Retour au dessin représentant la femme nue dans un lit, pensant aux drogues.
Retour au plan des deux dames, Dominique se tourne vers Rachel. Cette dernière parle en fixant la caméra, et soulève constamment les sourcils.
Rachel: Il y a différentes choses que le BRP peut faire.
Tout d'abord, être vraiment présent pour elle.
On voit Dominique se retourner pour fixer la caméra.
Rachel continue de parler et toutes les deux hoches un peu la tête.
Rachel: L'écouter, la soutenir, l'accompagner dans le cadre des différentes démarches, mettre en place des accommodements pour qu'elle puisse poursuivre ses cours.
On la voit bien articuler, soulever un peu ses sourcils et hocher la tête, et se pencher légèrement vers sa droite.
Rachel: Bien entendu, l'étudiante peut déposer une plainte de violence à caractère sexuel au BRP, mais aussi, une plainte criminelle au poste de police.
On voit les deux dames se regarder mutuellement.
Rachel continue de parler et toutes les deux hochent un peu la tête.
Rachel joue avec ses deux mains en les tendant en avant.
Rachel: Il serait également important de sensibiliser les étudiants et les étudiantes sur le fait qu'en état d'ébriété ou de consommation, aucun consentement n'est valide.
Elle continue de parler en soulevant ses sourcils et hochant légèrement la tête.
On a un plan serré de Dominique, parlant et fixant la caméra.
Dominique: Donc, il est important de retenir que, pour chaque situation rapportée au BRP, nous prenons le temps d'écouter et de bien comprendre la situation de la personne, d'identifier ses besoins et ses attentes en consultant le BRP, de déterminer en accord avec elle les différentes avenues de solution.
On la voit bien articuler et cligner un peu les yeux.
Elle résume les propos tenus sur le BRP en hochant légèrement la tête.
On a un plan des deux dames où Rachel parle.
Rachel: Les avenues de solution possibles sont: de sensibiliser individuellement ou collectivement, de coacher les personnes visées, mises en cause ou susceptibles d'intervenir pour régler la situation, de mettre en place une démarche de résolution de problème, de référer la personne au service aux étudiants pour un soutien psychologique si la personne est étudiante, de référer la personne au programme d'aide aux employés si la personne est employée, d'accompagner dans les différentes démarches en lien avec sa situation, d'accommoder pour permettre à la personne de poursuivre ses études, par exemple, avoir quelqu'un pour prendre des notes, décaler un examen, parler à des professeurs, etc.
Elle soulève un peu les sourcils et hoche légèrement la tête.
Pendant que Rachel parle, Dominique écoute attentivement en fixant la caméra.
On a un plan serré de Rachel, elle parle en soulevant constamment ses sourcils, et en hochant légèrement, de temps en temps, la tête.
On a un plan des deux femmes fixant la caméra.
C'est Rachel qui parle et Dominique écoute attentivement.
Rachel continue de parler en se penchant légèrement vers sa droite.
Elle gesticule légèrement sur sa chaise.
Elle bouge un peu sa main gauche pour s'exprimer.
On a un plan serré de Dominique parlant et fixant la caméra.
Elle résume la raison d'existence du BRP en hochant un peu la tête.
Dominique: Le BRP est là pour l'ensemble des membres de la communauté universitaire.
On la voit bien articuler ses propos et cligne un peu ses yeux.
Que vous viviez des tensions, un conflit, que vous vous posiez des questions sur ce que vous pouvez faire pour régler une situation problématique, nous sommes là pour vous soutenir et vous aider.
N'attendez pas que la situation dégénère en situation de harcèlement.
On a un plan des deux dames fixant la caméra.
C'est Rachel qui parle tendant ses mains vers l'avant.
On la voit les bouger un peu pour s'exprimer.
Rachel: Si vous vivez une situation de violence à caractère sexuel, de harcèlement psychologique ou de discrimination, nous sommes la ressource vers qui vous tourner pour signaler la situation ou déposer une plainte.
Sur fond gris, on voit un dessin représentant les contacts du BRP de l'ÉTS, sur mobile.
Puis, elle tend encore une fois ses mains vers l'avant.
Elle soulève un peu les sourcils, puis se penche légèrement vers sa droite.
Dominique: Ne vous gênez pas pour nous contacter.
Il nous fait plaisir de pouvoir vous soutenir et trouver des solutions aux problèmes que vous rencontrez dans le cadre de vos études ou de votre travail.
Sur fond gris, on voit un dessin représentant des mains en train d'écrire sur un ordinateur. et les contacts du BRP.
Plan des deux dames fixant la caméra, c'est Dominique qui parle.
Dominique: Nous sommes là pour vous, en toute confidentialité.
*Musique de fin*

Présentation du Bureau du respect de la personne

Cette capsule comporte notamment des exemples concrets de harcèlement, de « mobbing » et de violence à caractère sexuel