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L'ÉTS vous donne rendez-vous à sa journée portes ouvertes qui aura lieu sur son campus à l'automne et à l'hiver : Samedi 18 novembre 2023 Samedi 17 février 2024 Le dépôt de votre demande d'admission à un programme de baccalauréat ou au cheminement universitaire en technologie sera gratuit si vous étudiez ou détenez un diplôme collégial d'un établissement québécois.

À propos du Réseau ÉTS

Depuis sa fondation, le Réseau ÉTS fait preuve de dynamisme et d’originalité dans l’organisation d’activités et d’évènements favorisant le développement d’un réseau de contacts privilégiés entre les diplômés de l’ÉTS, dont chacun peut bénéficier.

Notre mission

Le Réseau ÉTS s’est donné pour mission de rassembler et mobiliser les diplômés de l’ÉTS en favorisant la création de liens professionnels durables, tout en contribuant au rayonnement de l’ÉTS comme école de génie tournée vers l’industrie.

En organisant des activités et des évènements dans le but de réunir des professionnels bien établis dans leur carrière et de nouveaux diplômés de l’ÉTS, nous souhaitons que des liens se créent et deviennent le moteur d’un développement de carrière enrichissant pour tous.  

Notre vision

Être reconnu comme un réseau de professionnels incontournable, fier, fort et uni, impliqué dans la progression des diplômés de l’ÉTS pour en faire des ambassadeurs engagés, responsables et ouverts sur le monde.

Le Réseau ÉTS constitue une importante ressource de professionnels vers laquelle tous les diplômés peuvent se tourner pour assurer la défense de leurs intérêts, obtenir des nouvelles de la profession, des bourses et des commandites, du soutien professionnel et plus encore.

Les valeurs qui nous guident

Plaisir, fierté, inclusion et performance sont les valeurs qui nous animent et nous guident dans notre mission. Plaisir d’exercer une profession qui nous anime. Fierté envers l’ÉTS et le chemin parcouru. Inclusion, afin que chacun et chacune se sente valorisé. Performance, enfin, pour que tous et toutes puissent évoluer et donner le meilleur d’eux-mêmes, en toute circonstance.

Fonds de développement de l'ÉTS

À chaque automne, l'ÉTS, appuyée par le Réseau ÉTS, tient une campagne de financement auprès des diplômés de l’ÉTS. Les dons amassés servent à appuyer les clubs et regroupements étudiants, les bourses et la vie étudiante, l’entrepreneuriat, le développement de l’ÉTS ainsi que la recherche et l’innovation.

Vous avez aujourd’hui le pouvoir de faire la différence et de soutenir les aspirations de la relève.

Je veux contribuer

Un appui toujours aussi solide des diplômés

L’attachement des diplômés à leur alma mater assure le succès de cette campagne. Un immense merci à tous ceux et celles qui donnent, année après année, à la campagne annuelle de financement.

Quelques jalons de notre histoire

Fondée en 1977, l’association vise avant tout à réunir les diplômés afin qu’ils entretiennent un lien entre eux et avec l’ÉTS. En 1983, sa vocation se transforme lorsque ses administrateurs s’engagent aux côtés des dirigeants de l’ÉTS dans un long combat pour la reconnaissance de leur diplôme. 

Il aura fallu 13 ans d’une lutte ponctuée de victoires et de défaites pour que les diplômés de l’ÉTS obtiennent le statut de professionnels dans leur domaine d'études. Les administrateurs et les membres de l’association ont travaillé très fort afin que l’ÉTS devienne ce qu’elle est aujourd’hui. Pour soutenir les revendications des diplômés, il était nécessaire de monter un plan d'action bien étayé, dont voici les étapes charnières réparties entre 1961 et 1989.

L’origine de l’ÉTS

De 1961 à 1976

À cette époque, au Québec, l’enseignement technique industriel était porté par une soixantaine d’établissements qui donnaient des formations de deux ans. Autour de 70 techniques et métiers y étaient enseignés. De plus, 11 instituts de technologie offraient des cours spécialisés de trois ans pour la formation de techniciens industriels. Il était clairement établi que l’industrie québécoise manquait de professionnels spécialisés de haute compétence technologique.

S’ensuivit la mise en œuvre d’un projet pilote ayant pour but de former des diplômés en « technologie supérieure » dans les secteurs de la mécanique et de l’électricité. En 1974, après le succès du projet pilote, les lettres patentes de l’École de technologie supérieure, institution d’éducation de niveau universitaire, sont émises. Toutefois, la formation reçue par ses étudiants n’aboutit à aucun titre leur permettant d’exercer dans leur domaine d’études. Ainsi, bien que bacheliers et compétents, ils ne peuvent exercer des tâches réservées aux ingénieurs. En 1976, l’ÉTS entame donc un processus d’accréditation de ses diplômés auprès de l’Office des professions du Québec (OPQ), l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) et la Corporation des techniciens professionnels de la province de Québec (CTPQ).

La recherche de la reconnaissance

De mars à décembre 1977

Une demande, présentée le 15 mars 1977 à l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) par Roland A. Dugré, alors directeur général de l’ÉTS, réclame l’admission des diplômés de l’ÉTS à l’OIQ en tant que membres à part entière afin qu’ils puissent offrir ou rendre leurs services à titre d’ingénieurs-technologues, conformément aux dispositions de la Loi sur les ingénieurs (articles 17 et 10.m).

En août de la même année, la Gazette officielle du Québec publie un projet de règlement citant les diplômes rendant admissibles à la profession d’ingénieur (se rapportant au Code des professions du Québec adopté en 1974), sans y mentionner le diplôme de l’ÉTS. Enfin, en décembre 1977, le comité des examinateurs de l’OIQ rend son rapport dans lequel figurent les deux recommandations suivantes :

  • le diplôme délivré par l’ÉTS ne peut être reconnu comme donnant accès à l’exercice de la profession;
  • les bacheliers en technologie sont admissibles aux examens assignés par le comité des examinateurs de l’Ordre, au même titre que les diplômés en technologie d’établissements semblables dans le monde.

Décret du gouvernement en juin 1981

Alors que l’OIQ rend ses décisions en 1980, indiquant qu’aucune section spéciale ne sera créée pour les diplômés de l’ÉTS et que ceux-ci n’ont toujours pas le droit d’utiliser la désignation d’« ingénieur », le gouvernement du Québec statue par décret que les diplômes de baccalauréat de l’ÉTS rendent désormais les diplômés admissibles à l’exercice de la profession d’ingénieur, malgré une importante opposition de l’OIQ, qui contestera cette décision à la Cour.

L’association des diplômés de l’ÉTS au cœur de la lutte pour la reconnaissance

Au cours de ces années, les militants de l’ADÉTS (Association des diplômés de l’ÉTS) bâtissent un réseau de contacts important et disposent d’un réseau d’information privilégié. La présence de l’ADÉTS se fait sentir dans tous les débats et actions dans la lutte pour l’obtention d’une reconnaissance professionnelle. 

De nouveau face à l’impasse

De juin 1983 à mai 1985

Le décret émis par le gouvernement du Québec étant déclaré nul ultra vires, les diplômés, représentés par l’ADÉTS, en appellent du jugement et entament des négociations avec l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) dans le but d’établir un ordre professionnel mixte qui inclurait les diplômés de l’ÉTS dans une catégorie particulière. Ce projet de protocole mixte est rejeté à l’assemblée générale de l’OIQ en janvier 1984. Par la suite, l’article 5k de la Loi sur les ingénieurs est amendé par le gouvernement afin de permettre aux bacheliers de l’ÉTS d’exécuter les travaux d’ingénieurs pour lesquels ils ont été formés et une requête de reconnaissance pour un nouvel ordre professionnel est soumise à l’Office des professions du Québec : il s’agirait d’un ordre professionnel à titre réservé, ayant un champ d’exercice partagé.

À l’automne 1986, les programmes de baccalauréat en technologie passent de 72 à 90 crédits, ce qui pousse le directeur de l’enseignement et de la recherche à l’ÉTS à déclarer ceci :

« Renforcer les programmes en les faisant passer de 72 à 90 crédits, c’est vendre le produit plus cher, mais sans valeur ajoutée puisque les étudiants devront faire 18 crédits de plus qu’antérieurement, mais n’obtiendront toujours qu’un B. Tech. en bout de piste. Qui donc voudra étudier plus longtemps pour n’avoir aucune reconnaissance supplémentaire, ni sur le plan académique ni sur le plan professionnel? » [Robert L. Papineau, directeur de l’enseignement et de la recherche, ÉTS, 1986]

« La situation de la reconnaissance professionnelle des diplômés de l’École est plus problématique que jamais. Comme aucune des possibilités de solution envisagée jusqu’à présent n’a pu fonctionner, il ne reste qu’une seule avenue, soit celle d’adapter les programmes de baccalauréat en technologie de l’ÉTS aux normes des programmes d’ingénierie et de les faire accréditer par le Bureau canadien d’accréditation des programmes d’ingénierie (BCAPI). » [Lettre du directeur général de l’ÉTS, Alain Soucy, au ministre Claude Ryan, 16 mars 1988]

Mai 1988

Une proposition contenant deux contraintes à respecter est soumise par le ministre Ryan : l’ÉTS doit préserver son orientation appliquée et des voies d’accès à l’OIQ devront être aménagées pour les B. Tech. Les présidents de l’Association des étudiants de l’ÉTS (AÉÉTS) et des diplômés (ADÉTS) donnent leur accord à la réforme proposée à condition que des conditions raisonnables soient offertes afin de faciliter le passage des diplômés d’un régime à l’autre.

Obtention de la reconnaissance

Automne 1989

Durant 5 ans, des passerelles d’intégration des bacheliers en technologie à l’OIQ, comprenant des séminaires et des examens adaptés aux exigences du BCAPI, ont été mises en place.

L’ÉTS offre alors des programmes de baccalauréat de 105 crédits (incluant trois stages) en génie électrique, en génie mécanique, en génie et gestion de la construction, et en génie de la production automatisée.

Une reconnaissance qui dépasse les frontières du Québec

Les diplômés de l’ÉTS font maintenant partie de l’élite en génie, statut obtenu grâce à l’engagement de toutes les parties prenantes et à la confiance en l’excellence de ses diplômés. Ils font fièrement rayonner l’ÉTS au Québec et ailleurs dans le monde.