
Jonathan Lacasse
Étudiant en génie de la production automatisée
Canada (Colombie-Britannique)
Université de la Colombie-Britannique
Automne 2016
« Le processus est long et parfois ardu, mais on sort tellement grandi de cette expérience que cela en vaut vraiment la peine. »
Quelle a été la plus belle expérience de votre séjour?
Mon voyage sur l’île de Vancouver, où j’ai eu la chance de visiter une forêt naturelle avec des arbres âgés de plus de 800 ans. Nous avons suivi une petite route en zigzag dans les montagnes pour aller surfer à Tofino durant la fin de semaine. Notre guide de surf était québécoise. Tofino est un beau petit village hippie avec des Westfalia partout et des gens vraiment sympathiques. Nous avons fait de belles rencontres.
Qu’avez-vous observé sur place?
Le choc n’a pas été très grand puisque je suis resté au Canada. Cependant, l'itinérance est un grave problème à Vancouver. Les gens sont généralement beaucoup plus détendus qu’à Montréal.
Les paysages sont incroyables. Le campus de UBC est magnifique et immense à la fois. Il est complètement isolé du reste de la ville par une forêt. Avec plus de 60 000 étudiants, le campus ressemble à une ville qui rassemble tous les services : épicerie, pharmacie, hôpital, resto, pub, magasin.
Le système d’éducation est assez différent. Il n’y a presque pas de travaux pratiques et moins d’encadrement qu'à l'ÉTS. On doit trouver nous-mêmes des exercices. Les professeurs n’aident pas vraiment les étudiants. Ils ne sont presque pas accessibles et les examens sont plus difficiles qu’à l’ÉTS.
Pourquoi avez-vous choisi le programme de mobilité internationale de l’ÉTS?
J’avais envie de briser la routine de l’ÉTS et de voyager en même temps. Cette expérience m’a permis de relever un nouveau défi et de sortir grandi de cette aventure. Les employés du programme de mobilité internationale m’ont bien guidé durant ce périple. Je suis très satisfait de l’aide que j’ai reçue.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui songent à participer à la mobilité internationale de l’ÉTS?
Le processus est long et parfois ardu, mais on sort tellement grandi de cette expérience que cela en vaut vraiment la peine. On nous met des bâtons dans les roues et on doit souvent improviser, mais on doit être tenace et aller jusqu’au bout. Lorsqu’on a des questions, on peut toujours les poser aux employés du BRÉCI. Il ne faut pas avoir peur de poser des questions et d’envoyer des courriels.
Je conseille aussi de rechercher de l'information sur la ville et les environs avant de partir. Il est plus facile de se repérer et de prendre de bonnes décisions lorsqu’on arrive.