Mai 2014

Les programmes fondateurs de l'ÉTS

En plus de célébrer son 40e anniversaire, l’ÉTS fête également les 25 ans d'existence du baccalauréat en génie, celui qui a finalement été reconnu par l'Ordre des ingénieurs du Québec en 1989.

Cette capsule rappelle les dates et les faits qui ont marqué le développement des 4 programmes fondateurs de l’ÉTS ainsi que la reconnaissance professionnelle de nos diplômés.


Automne 1974 : programmes de technologies électrique et mécanique

C’est à l’UQAM que revient, en 1971, l’initiative des premiers travaux et de l’élaboration d’un programme de baccalauréat en technologie.

Toutefois, la décision de créer une école de technologie supérieure incite une révision du programme qui passe de deux concentrations à deux programmes distincts.

L’ÉTS offre donc dès la rentrée de septembre 1974 deux programmes de baccalauréat en technologie : électrique et mécanique.



Automne 1976 : programme de construction civile

Sous la présidence du professeur Étienne J. Windisch, le groupe de travail propose un programme de baccalauréat en technologie de la construction civile en vue de combler les besoins exprimés par le milieu de la construction.

Le professeur Windisch sera le 2e directeur du département de construction civile après M. Pierre Gilbert.



Automne 1983 : le baccalauréat en production automatisée

Inscrit au plan de développement 1982-1985 de l’ÉTS, le domaine de la production automatisée suscite de nombreux intérêts. Le professeur Joseph A. Bouchard s'en fera le porteur, puis deviendra le premier directeur du département de production automatisée, qui sera créé en janvier 1985.

C'est en 1983 que sera organisé le premier colloque CAO/FAO Robotique. Ce dernier vise à sensibiliser les principaux intervenants gouvernementaux, industriels et du monde de l’éducation aux techniques modernes de la conception et de la fabrication assistées par ordinateur (CFAO) ainsi qu'à la robotique.  Il sera organisé par l’ÉTS et par l’Association CAO/FAO CAD/CAM.

De son côté, l'Association des étudiants l’ÉTS crée une conférence sur l’impact social de la technologie et de la robotique.

 Colloque CAO ETS
Au centre : Roland A. Dugré, directeur général, lors du colloque CAO/FAO, qui a eu lieu le 29  mars 1983.

Panelistes de la conférence de l’AEETS sur la robotique, en 1983. Joseph A. Bouchard est le deuxième, à partir de la gauche. 



Janvier 1986 : davantage de crédits pour le baccalauréat 

Les programmes de baccalauréat en technologie passent de 72 crédits à 90 crédits, dès l’automne 1986.



Avril 1989 : Modification des programmes

Afin de faire agréer les programmes de génie par le Bureau canadien d’accréditation des programmes d’ingénierie (BCAPI), on implantera, dès l'automne 1989, des programmes de baccalauréat de 105 crédits.



Automne 1989 : ouverture des programmes en génie

Des programmes de baccalauréat en génie électrique, en génie mécanique, en génie et en gestion de la construction ainsi qu'en génie de la production automatisée sont ouverts.

Des passerelles d’intégration des bacheliers en technologie à l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) sont mises en place pour 5 ans. Ces passerelles consistent en des séminaires et en des examens.



Juin 1990 : un premier agrément

Le Bureau canadien d’accréditation des programmes d’ingénierie (BCAPI) agrée les 4 programmes de baccalauréat en génie de l’ÉTS.



1976 à 1989 : Dossier de la reconnaissance professionnelle

Dès 1976, la direction de l’ÉTS est préoccupée par l’accréditation de sa première cohorte. Celle-ci décrochera son diplôme en décembre.

  Extrait du Conseil d’administration de l’ÉTS du 5 octobre 1976 :

« Puisque les premiers diplômés de l'Ecole feront leur apparition sur le marché du travail en décembre prochain, et puisqu'ils travailleront dans un champ d'exercice largement occupé par l'Ordre des Ingénieurs et la Corporation des techniciens, M. Dugré trouve important que l'Ecole entreprenne prochainement des démarches pour l'accréditation éventuelle des diplômés de l'Ecole dans un organisme professionnel correspondant à leur niveau de formation et aux responsabilités qu'ils sont susceptibles d'assumer sur le marché du travail. »


Après plus de 13 ans de débats, Gilles Perron, vice-président de l’Office des professions du Québec, dépose, le 10 mars 1989, le rapport terminal du Comité de liaison OPQ, OIQ, ADETS et MESS. Ce rapport vise à créer des passerelles et des critères de reconnaissance des acquis à la formation des diplômés de l’ÉTS afin qu'ils puissent s'intégrer au champ de pratique des ingénieurs.

Avec le baccalauréat en génie implanté en 1989 et l’agrément des programmes par le BCAPI le 27 juin 1990, ces événements marquent la fin du long débat sur le statut professionnel des diplômés de l’ÉTS.



Galerie de photos : dossier de la reconnaissance professionnelle

 greve etudiante ETS
Grève étudiante, les 12 et 13 mars 1987.

 Yves Ryan ETS
Visite de Claude Ryan, ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Science, 27 avril 1987.

 Yves Ryan ETS
M. Claude Ryan, entouré de dirigeants de l'ÉTS.

 Vallerand ETS
Visite d'André Vallerand, ministre délégué aux PME, lors de l’ouverture du Centre québécois pour l’informatisation de la production, le 18 septembre 1987.

 jeanne blackburn ETS
Visite de Mme Jeanne Blackburn, députée de l’opposition - dossiers enseignement et recherche, le 4 mars 1988.

 Thomas Mulchair
Visite de M. Thomas Mulcair, président de l'Office des professions du Québec, le 18 mars 1988.

 Mulchair ETS
 M. Thomas Mulcair, président de l'Office des professions du Québec, en compagnie de dirigeants de l'ÉTS.